Salon de Genève 2009

Ca y est c'est parti pour le salon de Genève 2009. Même si ce salon perd de son interêt au fil des ans : il y a de moins en moins de monde, et de moins en moins de modèle.
Genève reste toujours un rendez vous important.

C'est parti pour les nouveautés !

Dacia Buster :







Les centres de design Renault de Bucarest, en Roumanie, et de Guyancourt, en France, ont travaillé ensemble pour frapper un grand coup au salon de Genève. Baptisé Duster, un nom déjà employé par le constructeur roumain pour un 4x4 très rustique, le "crossover concept'' de Dacia présente une carrosserie futuriste. Pas banal, pour un constructeur qui commercialise habituellement des modèles dont l'esthétique passe au second plan. Musclé et sportif, ce SUV reprend aussi des éléments du futur coupé de la marque. Ce qui n'empêche pas cette Dacia Duster de soigner la modularité et la convivialité.

La preuve : l'intérieur est bicolore, chocolat et bleu, et la structure entièrement vitrée du pavillon confère beaucoup de luminosité à l'habitacle. Les astuces pratiques sont légion, à l'image du volant qui intègre l'instrumentation électronique dans sa partie centrale, libérant de l'espace au niveau du tableau de bord. Boîte à gant de 20 litres, coffre modulable de 470 dm3 à 2.000 dm3, grâce à un bouton qui permet de transformer ce 4x4 quatre-places en biplace : ce concept Duster se veut futé. Et il innove dans ce domaine, avec son siège passager qui coulisse sur des rails pour se ranger sous le siège conducteur, afin de libérer de l'espace pour des objets encombrants.

Assez compacte, avec une longueur comparable à celle de la Logan, cette étude Dacia Duster évoque aussi un coupé sportif par sa silhouette (porte-à-faux réduits et empattement généreux), ses jantes de 21 pouces à 5 branches, ses passages de roues bodybuildés et sa sortie d'échappement trapézoïdale en alu. Mais attention : basée sur la plate-forme du Nissan Qashqai, la Dacia Duster de série sera assurément beaucoup moins futuriste. D'ailleurs, sous le capot, cette étude se montre déjà beaucoup plus raisonnable : elle reprend le dCi 105, couplé à une boîte 6 vitesses. Voilà qui permet d'annoncer un appétit frugal : 5,3 l/100 et 139 g de C02 au kilomètre, grâce notamment au Cx très faible de 0,30. Ce moteur éprouvé devrait également aider à maintenir des tarifs serrés, qui assureront le lien entre cette Dacia Duster et ses sœurs Sandero et Logan.

Ne manquez pas cette vidéo trés intérressantes :




Volkswaggen Polo V :





Après la Golf VI, voilà la Polo V.

L'avant de cette nouvelle Polo n'est pas sans rappeler celui de la Nouvelle Scirocco. La Polo tens de plus en plus vers une vraie mini Golf.

Au programme de cette nouvelle génération, 5 nouvelles motorisations TSi et TDi Common Rail allant de 60 à 105 ch. Chaque modèle dispose d'un ESP de série alors que l'objectif est d'obtenir 5 étoiles Euro Ncap.

Pour être plus économe, la nouvelle Polo voit sa structure s'alléger de 7.5% tandis que les nouvelles motorisations acceptent maintenant la boîte DSG. Ainsi, la version 1.2l TSI développe 105 ch et ne consomme que 5.5l/100km et ne rejette plus que 129 gr/km. La version 1.6l TDi 90 ch en mode Blue Motion (prévue pour fin 2009) ne rejette plus que 96 gr CO2/km pour une consommation de 3.8l/100km. Un record sur le marché pour une auto 5 places.

3 niveaux de finition disponibles au lancement (avec le Highline en haut de gamme) avec la climatisation semi-automatique de série dès le niveau intermédiaire, la Polo adopte aussi une instrumentation inspirée de la Golf et des fonctionnalités haut de gamme comme le système de navigation RNS310 et son écran tactile. Le rétro-éclairage blanc des compteurs devrait séduire également.

La nouvelle Polo sera commercialisée fin juin.


Mazda 3 MPS :






Origines japonaises, profil de break, hanches musclées, un 4 cylindres turbo sous un capot percé d’une large prise d’air. Voilà la nouvelle Mazda 3 MPS.
Abandonnant les berlines 3 volumes longtemps plébiscitées, la 4 portes à hayon semble maintenant devenir la silhouette favorite des marques japonaises. Pionnière avant que la Subaru Impreza et la Mitsubishi Lancer Sportback s’y mettent, la Mazda3 s’est offerte récemment un restylage bienvenu, donnant plus de caractère et d’identité à une face avant jusqu’ici passe-partout, dans l’esprit très réussi des MX5 NCFL et RX8 restylées.

Pour cette édition 2009 du salon de Genève, c’est la version MPS qui est présentée en première mondiale. Disparue la grande sobriété de celle qu’elle remplace, la nouvelle affiche sans complexe ses prétentions, avec des ailes élargies et des bas de caisse spécifiques, ainsi qu’une très large prise d’air sur le capot et un bouclier généreusement ajouré ayant pour mission commune de refroidir la bouillante mécanique.

Cette dernière n’a d’ailleurs que très peu changé : le MZR 2,3l DISI suralimenté délivre toujours ses 260ch et ses 380Nm sur les seules roues avant via un différentiel à glissement limité, mais la fée électronique a permis tout de même au passager de diminuer son appétit de 0,5l au 100 km et la boîte 6 offre désormais des rapports plus longs. Pas besoin de ressortir le chronomètre, Mazda annonce des performances similaires : 0 à 100 km/h en 6,1s et 250km/h en pointe.

La Mazda3 MPS sera commercialisée à partir du second trimestre 2009 pour un prix qui n'a pas encore été communiqué.


Bentley Continental Supersports :








Franz-Josef Paefgen, le patron de Bentley, l’a bien expliqué lors de la conférence de presse de la marque : les clients veulent des voitures qui prennent en compte le souci de protection de l’environnement sans rien sacrifier à la puissance. Alors, même si les temps sont durs (Paefgen a prononcé le mot « crise » à de multiples reprises dans son discours), la marque britannique présente sur cette édition du Salon de Genève la plus puissante des Bentley de route jamais commercialisée.

Car nous tenons là un véhicule de série. La nouvelle Continental Supersports sera disponible dans la majeure partie du monde dès l’automne prochain, le marché nord-américain devant cependant patienter jusqu’à l’été 2010. Pour mémoire, la nouvelle Continental Supersports, qui subit une cure d’amaigrissement de 110 kg, est mue par un W12 de 630 ch capable de la propulser à 329 km/h et de lui faire abattre le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. Et l’écologie dans tout ça ? La nouveauté peut rouler au choix à l’essence, à l’E85 ou avec un mélange des deux.


Lexus RX 450h :






Lexus demeure fidèle à la technologie hybride et lance une nouvelle génération de son RX hybride. Après le 400h de 2005, voici en 2009 le RX 450h qui sera commercialisé à l’été prochain. Dévoilé outre-Atlantique en fin d'année 2008, Genève est l'occasion pour les Européens de le découvrir de plus près...

Le RX 450h partage avec son prédécesseur une chaîne de traction hybride de configuration série/parallèle associant un moteur essence V6 3,5 litres et deux puissants moteurs électriques qui agissent en tandem pour assurer une fonction quatre roues motrices électrique.

Dérivé du groupe motopropulseur du Lexus RX 350, le moteur essence V6 3,5 l à double arbre à cames en tête délivre une puissance maximale de 249 ch à 6000 tr/min et un couple de 317 Nm à 4800 tr/min. Il adopte le cycle Atkinson, une vanne EGR avec refroidissement et un système de récupération de la chaleur des gaz d’échappement (EHR). Grâce aux moteurs électriques, la puissance totale atteint 299 ch.

Au chapitre des performances, le RX 450h atteint 200 km/h en pointe, accélère de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes et abat le 400 m en 15,9 secondes. La consommation en cycle mixte est annoncée à 6,3 litres aux 100 km et les émissions de CO2 atteignent 148g/km.

La suite !

Peugeot 3008 :






Crossover est le terme fourre-tout à la mode chez les designers pour définir les formes de véhicules les plus improbables. La Peugeot 3008 en fait partie. Monospace ? Oui, un peu. SUV ? Aussi oui. Berline ? On peut le dire. Le résultat de ce cocktail prête en tout cas à débat d’un point de vue stylistique. L’intérieur, par contre, fait l’unanimité.

On a tout dit sur le physique du 3008 : Une bouche d’adolescent sortant de chez l’orthodontiste, un profil de tortue bossue surélevé soulignant le petit diamètre des roues, des feux arrière en étoiles de mer lépreuses, la ligne, qualifiée d’anticonformiste par Peugeot, ne semble pas fonctionner, que ce soit dans son ensemble ou en s’attardant sur les détails.

Cependant, l’intérieur rajoute une nouvelle influence : celle du coupé. Et c’est là, par contre, une vraie réussite : la large console centrale fortement penchée donne un côté sportif inattendu, surélevant le pommeau de levier de vitesse et entourant conducteur et passager. A son volant, l’excellente position de conduite permet d’oublier l’extérieur, se rapprochant plus d’une berline, voire d’un coupé, que d’un 4x4 ou qu’un monospace.

Techniquement, la Peugeot 3008 présente deux spécificités intéressantes. Tout d’abord son coffre modulable, qui s’ouvre en deux parties et dont le plancher peut être réglé à trois niveaux différents pour compartimenter son chargement. Ensuite, le Grip Control. En attendant une véritable transmission à 4 roues motrices prévue pour 2011 en même temps qu'une motorisation hybride, ce système optionnel est un package comprenant des pneus Mud & Snow (pour boue et neige) et un ESP intelligent offrant 5 modes : standard, neige, tout terrain, sable et off.

Commercialisée en avril de cette année, la Peugeot 3008 donnera le choix entre 6 motorisations, quatre diesel, du 1.6l HDi 110ch au 2.0l HDi 163ch, et deux essence, le 1.6l VTi de 120ch et le 1.6l THP de 160ch, pour des prix compris entre « 18 000 à 28 000€ ». En espérant que la 3008 échappe à la malédiction commerciale des Peugeot à double 0 jusqu’ici.


Toyota Verso :






Ne l’appelez plus Corolla Verso. Appelons-le tout simplement Verso. Toyota présente à Genève la nouvelle génération de son monospace compact, à deux pas du stand Renault où trône le nouveau Scénic.

Premier constat : la ligne générale du nouveau Verso est élégante à défaut d’être originale, puisque l’on y retrouve des arches de roue très prononcées et décidément très en vogue sur le salon. Des lignes en outre aérodynamiques puisque le Verso affiche un Cx de 0,295, une valeur notable pour un véhicule de ce type.

Techniquement Toyota a cherché à réduire la consommation et les émissions de CO2 de son nouvel SUV. Le constructeur avance le même niveau de pourcentage de réduction, soit 12%, sur ces deux plans. Le Verso est proposé en cinq motorisations : trois turbodiesel D-4D (un 2,0 litres de 126 ch et deux 2,2 litres de 150 et 177 ch) plus deux moteurs essence 1,6 et 1,8 litres Valvematic développant respectivement 132 ch et 147 ch.

A l’intérieur, le système Toyota Easy Flat est revu. L’augmentation de 30 mm de l’empattement est passé par là : les deuxième et troisième rangées sont désormais pourvues de sièges individuels, la manipulation des sièges est plus pratique, la longueur de glissières est accrue, l’espace aux jambes y gagne.

Commercialisé au mois d’avril prochain, le Verso sera proposé en trois niveaux de finition : Active, Dynamic et Executive.


Saab 9-3X :






Ambiance étrange sur le stand Saab dont les dernières nouvelles économiques ne sont pas très rassurantes. Le constructeur suédois présentait toutefois une nouveauté, la Saab 9-3X, symbiose des deux technologies chères à la marque, Biopower et XWD.

Surfant sur la mode des breaks surélevés pour mériter le qualificatif envié de « baroudeuse », la 9-3X se serait appelée All Road chez Audi ou Cross Country chez le voisin Volvo. La recette est la même qu’ailleurs : on surélève de 35mm, et on change pare-chocs avant et arrière, bas de caisse et extensions d’aile pour des modèles plus rustiques à même de mieux supporter les agressions de la broussaille des chemins de terre sur lesquels l’aventureux conducteur ne manquera pas de s’engager.

Au chapitre technique, la transmission XWD se marie particulièrement bien avec le concept, répartissant la puissance entre les essieux avant et arrière quand les conditions se dégradent. Cerise sur le gâteau pour les jusqu’au boutistes, un différentiel arrière à glissement limité, baptisé eLSD, est aussi disponible en option. Les motorisations proposées en offrent pour tous les goûts, un 2.0l turbo Biopower de 210ch carburant à l’éthanol, et un 1,9l TTiD pour lequel les amateurs de diesel devront sacrifier la transmission XWD.

La Saab 9-3X sera disponible en 2010 pour un prix qui reste encore à préciser.


Lancia Delta HardBlack :








Habituellement désert en nouveautés, le stand Lancia nous gratifie cette année de sa nouvelle collection "Anges et Démons" en référence au film éponyme de Ron Howard (suite de Da Vinci Code), que Lancia sponsorise. Mais le stand met à l'honneur un showcar Delta baptisé "HardBlack" de la Delta qui reçoit au passage le nouveau 1.8 DI TurboJet de 200ch.

La collection "Anges et Démons" habillera les Delta, Musa et Ypsilon avec une carrosserie inédite bi-ton, blanc et toit noir brillant. Outre le coloris, les trois modèles ont en commun un riche équipement avec climatiseur, antibrouillards, radio CD MP3, volant cuir avec commandes radio, Blue&Me et jantes alliage. Le showcar Delta HardBlack revêt une teinte de carrosserie "Nero Lava", noire mate. Elle reçoit le nouveau bloc essence suralimenté 1.8 DI TurboJet de 200ch issu du groupe Fiat et initié sur l'Alfa Romeo 159.


Citroën DS Inside :





Lors de la présentation du label DS, nous avions découvert en avant-première le concept DS Inside qui préfigure le premier modèle du label luxe de Citroën à savoir la DS3.
Citroën avait promis une nouvelle version de ce concept pour Genève mais il semble bien que Citroën a décidé de faire durer le suspens car il n'y a rien de plus. Installée dans un recoin du stand Citroën, la « DS Box » présente le concept DS Inside dans une nouvelle livrée (robe grise métallisée avec un toit et des rétroviseurs roses). Pas de quoi à tomber renverse ! Nous avons pu l’observer sous tous les angles et constater que le montant B qui semblait avoir disparu est bel et bien présent mais sa partie supérieure est tout simplement dissimulée par la vitre. Globalement, cette observation plus poussée à permis de se rendre compte que les lignes sont très réussies. Impossible en revanche de découvrir il faudra encore patienter.
Fabriquée en France, la DS3 sera commercialisée en 2010.

Encore quelque modèle :

Volkswaggen Polo Blue Motion Concept :






Avec ses nouvelles Polo dispersées sur un stand immense, VW a amené un Concept Blue Motion à l'appétit d'oiseau. Prévue pour arriver sur le marché en 2010, cette Polo équipée d'un 1.2l TDi ambitionne de faire stagner les revenus des pétroliers !

Cette toute nouvelle motorisation 3 cylindres 1.2l TDi common rail qui développe 75 ch ne rejette que 87 gr CO2/km et avale une petite rasade de 3.3l de gazole pour effectuer 100 km, soit 0.5l de mieux que la toute première Polo Blue Motion née en 2006. Pour parvenir à ce résultat, ce TDi est associé à un système Stop&Start et une récupération d'énergie au freinage.

Le poids de ce concept frugal est ramené à 1080 kg, le pack aéro comprend une face avant modifiée et un rabaissement de 10mm de la caisse tandis que le soubassement à flux d'air optimisé et les pneus faible résistance complètent les modifications de cette auto adoptant le nouveau blason BlueMotion Technologies, sorte de label écolo de la marque.

La gamme Blue Motion comprend déjà 7 modèles chez VW. Sur Genève, vous découvrirez également la Passat CC Blue TDi qui inaugure le catalyseur SCR.


Porsche 911 GT3 :






Si vous pensiez découvrir la Porsche Panamera lors de ce salon de Genève et bien détrompez-vous car la marque allemande a préféré le salon de Shanghai pour dévoiler sa berline.
Pour le rendez-vous genevois, Porsche a donc présenté la GT3, la version atmosphérique la plus puissante de la gamme 911 qui se veut plus puissante, plus rapide et plus précise que son aîné.
Parée d’une carrosserie spécifique agressive à souhait avec un énorme aileron arrière et d’une double sortie d’échappement, la 911 GT3 a surtout évolué sur ses deux critères : la puissance et le comportement dynamique. Le six cylindres atmosphérique délivre une puissance de 435 ch, soit une hausse de 20 ch que précédemment. Ce gain résulte essentiellement de l’augmentation de la cylindrée de 200 cm3, atteignant 3,8 litres, ainsi que de l’amélioration de l’échange gazeux. En effet, pour la première fois, le système VarioCam ne règle pas seulement les arbres à cames d’admission, mais aussi ceux d’échappement. Résultat : la nouvelle GT3 se montre ainsi encore plus performante : elle abat le zéro à 100 km/h en 4,1 secondes ; départ arrêté, elle atteint les 160 km/h en 8,2 secondes. Sa vitesse maximale s’établit à 312 km/h.
En matière de comportement, Porsche a innové en équipant sa GT3 d’une variante inédite de son PSM qui permet de désactiver le Contrôle de la stabilité (SC) et le Contrôle de traction (TC) mais c’est le conducteur qui décide quand les remettrent en fonction car elles ne se réactivent pas automatiquement, même dans les situations de conduite extrêmes. En revanche, pas de trace de la nouvelle boîte PDK.
La 911 GT3 sera commercialisée au mois de mai prochain à des tarifs avoisinant les 117 000 €.


Bugatti Veyron Bleu Centenaire :








Pour célébrer les 100 ans de la marque, la Bugatti Veyron Bleu Centenaire est bien là. Mais les délires de puissance que la planète internet lui ont attribués n'étaient en fait qu'une vue de l'esprit, au mieux un désir ... pas exaucé. En effet, la liste des caractéristiques de cette Bleu Centenaire ne révèle rien de plus superlatif que la fiche d'origine qui, je vous le concède, n'a pas vraiment besoin d'être améliorée. Oui, malgré ce que peuvent dire quelques préparateurs, la Veyron n'a pas encore de concurrentes, donc aucun besoin d'upgrade moteur.

Nous retrouvons un W16 de 8l de cylindrée, 1001 ch et 1250 Nm de couple donnant "plus de 400 km/h" mais le tout est recouvert d'un bleu de France mat pas forcément désagréable à l'oeil rehaussé de touches d'aluminium (rétroviseurs) et posé sur des jantes exclusives tandis que l'intérieur se pare d'un blanc que je n'oserai même pas fouler avec mes charentaises sorties de la machine à laver !

Cette Bleu Centenaire est unique et sera vendue 1.35 million d'euros.

A côté, la Grand Sport ou le seche-cheveu le plus cher (et le plus rapide) du monde trône sur le stand au ratio m²/ch le plus impressionnant du salon !


Ferrari 599XX :









Ferrari nous refait le coup de la XX. Moins haut de gamme que l'Enzo FXX, la 599XX est par contre nettement plus belle. Malheureusement, elle ne sera réservée qu'à une poignée de clients triés sur le porte-feuille qui devront se plier à un programme de développement étalé sur 2010 et 2011. Et comme pour la FXX, la 599XX n'est pas homologuée pour un usage routier.

1'17", c'est son temps au tour sur le circuit de Fiorano. Pour arriver à ce résultat, le V12 de la 599 a été allégé grâce à l'emploi du carbone pour certaines pièces, il a été modifié au niveau des chambres à combustion, du conduit d'admission et d'échappement alors que les frottements ont été réduits. Avec un régime augmenté à 9000 tr/mn, la puissance culmine désormais à 700 ch. La boîte a une nouvelle gestion qui permet des vitesses de passage de l'ordre de 60 ms.

La 599XX adopte un système électronique baptisé High Performance Dynamic Concept qui a pour mission "d'obtenir les meilleurs performances en contrôlant la combinaison des limites mécaniques avec le potentiel des commandes électroniques". On peut imaginer que l'engin est bardé de capteurs et que tout interagit pour offrir le meilleur à tout moment...le syndrôme GT-R adapté à Ferrari en somme.

Le système de suspension SCM II doit également amélioré la conduite sportive, ce qui pour une auto destinée exclusivement à la piste semble approprié. Comme vous le remarquerez sur les photos, l'aéro a été étudiée et à 300 km/h, la charge est de 630 kg. Un etonnant système appelé Activeflow System qui n'est pas sans rappeler les Brabham BT46 B. En effet, 2 ventilateurs placés dans le coffre aspirent l'air à travers un diffuseur "poreux" et le rejettent au niveau des feux arrière, tout ça pour "coller" l'auto à la piste. Des jets d'air à l'arrière de l'auto contribuent également à calmer le flux aérodynamique. Les disques de freins sont partiellement carénés comme sur les F1.

La carrosserie abuse du carbone, tout comme les disques et les plaquettes de freins.


C'est tout pour aujourd'hui. La suite demain

J'aime trop le buster et la nouvelle Polo.

Dacia va faire du bien je pense à Renault en ce temps de crise.

Alors voilà d'autre modèles du salon de Genève !

Renault Clio 3 Phase 2 :





Version GT :




Comme Scénic et Mégane, la nouvelle Clio 3 installe son identité visuelle.

La nouvelle Clio 3 est plus grande. Elle croit de 41 mm par rapport à l'ancienne par un travail sur les porte-à-faux. Pour le reste, tout est identique.

Renault affine également sa touche sportive en commercialisant, en avant-goût de la RS, une déclinaison GT. Qui elle, n'est pas des plus discrètes. Elle se distingue par une teinte exclusive, Bleu Malte, des jantes 16'' anthracites et un calandre noir brillante. A l'arrière, on retrouve toute la panoplie du tuner du samedi, avec double canule d'échappement, becquet, etc. La base roulante a été modifiée pour apporter une touche de raideur à l'amortissement. Cette version GT peut recevoir trois motorisations 1.6 16v 128 ch, 2.0 16v 140 ch et dCi 105 ch. Toutes couplées à une boîte de vitesses mécanique à 6 rapports. Au rayon des équipements on note l'apparition du système de nabigation Carminat TomTom (500 €).

Commercialisation au printemps pour des tarifs proches de l'actuelle. Ceux de la version GT n'ont pas encore été dévoilés. Les tarifs augmentent légèrement et s'étendent de 12 800 € à 25 600 €.


Clio 3 RS :







La nouvelle Clio RS s'adapte au nouveaux standards de beauté de la marque. A quelques détails près.

Version Cup ou version Luxe. Faîtes votre choix. Le Luxe répond à une clientèle à la recherche d’une voiture "statutaire", là, il faut bien chercher. Cette version reçoit le châssis Sport et une acoustique, mieux travaillée. La version Cup, qui comme son nom l'indique reçoit le châssis cup, est allégée de 36 kg et dispose du meilleur ratio poids/puissance de sa catégorie, selon Renault (6 kg/ch). Le freinage est confié à des étriers Brembo et la tenue de route à un nouveau train avant. Le 2.0 Renault Sport évolue quant à lui à 203 ch. La fiche technique annonce des performances de haut niveau avec un 0 à 100 km/h en 6,9 secondes, un 1000 m DA arrêté en 27,3 secondes et une V-max de 225 km/h (+10km/h).
Les tarifs de la nouvelle Clio RS sont (une fois de plus) gardés confidentiels. Commercialisation Printemps.


Audi A4 Allroad :







Après l’Allroad ayant pour base l’A6 Avant, voici maintenant la version baroudeuse du break A4: l’A4 Allroad
Prenez une A4 Avant, ajoutez quelques bouts de plastiques à droite et à gauche et voici la version des champs de l’A4. Impossible de ne pas la reconnaitre avec ses protections avant, arrière, ses élargisseurs d’ailes et ses jantes 17 pouces. Toutefois, pas de changement dans l’habitacle. Sur le plan technique, elle repose sur un nouveau châssis avec des voies élargies de 2 cm de plus que sur l’A4 Avant mais également de nouveaux amortisseurs et des ressorts allongés. Pour être prête à attaquer des routes difficiles, ce petit Allroad est doté d’une fonction spéciale de son ESP: l’Offraod detection qui reconnait automatiquement la nature du terrain et adapte l’ESP en conséquence avec notamment une meilleure traction.
A l’occasion de son lancement, l’ Audi A4 Allroad sera disponible avec 3 moteurs : un essence (2.0 TFSI de 211 ch) et deux diesel (2.0 TDI 170 et 3.0 TDI 240 ch). Les prix débuteront à 37100 €.


Aston-Martin V12 Vantage :





Chez Aston-Martin, on laisse parfois le flegme et la retenue toute britannique de côté pour devenir un peu plus joueur. « Et si on mettait notre plus gros moteur dans notre plus petite voiture ? » a du s’interroger un ingénieur de la marque à la fin d’une réunion où l’Earl Grey n’a pas du être la seule boisson consommée. De cette idée est née la V12 Vantage.

Positionnée au milieu du stand Aston-Martin, la présence de la V12 Vantage, rablée et sombre, éclipse facilement celles de ses grandes sœurs, à commencer par la One-77, reléguée dans un coin après le buzz sans fin du Mondial de l’Auto.

Reconnaissable de loin par les prises d’air en cascade perçant son capot, la V12 Vantage est donc, comme son nom l’indique, la fusion de la V8 Vantage par la carrosserie et de la DBS par la motorisation, en faisant un véritable concentré d’Aston Martin. Le V12 6.0l à 48 soupapes développe 517ch et 570 Nm qui se jouent de la masse de la Vantage, lui permettant d’abattre le 0 à 100 en 4,2s, un dixième de moins que la DBS.

Disponible dès maintenant dans les concessions, l’Aston-Martin V12 Vantage est affichée à 169 000€.


Audi TT RS :





Pour ceux qui estiment que le TTS n’est pas assez sportif, voici une version encore plus radicale avec le TTRS.
Esthétiquement, ce TTRS se caractérise par un look encore plus agressif avec un bouclier avant spécifique ayant quelques traits de ressemblance avec celui de la R8, des jantes de 18 pouces et surtout un imposant aileron arrière. En revanche, pas d’évolution majeure dans l’habitacle.
Pour mouvoir le TTRS, Audi a conçu un nouveau 5 cylindres de 2,5 litres de cylindrées développant 340 ch et un couple de 450 Nm disponible entre 1600 et 5300 tr/min soit un rapport poids/puissance de 4,3 kg/ch. Les performances sont de premier plan avec un 0 à 100 km/h abattu en 4,6 s et une vitesse maximale bridée à 250 km/h qui peut être portée à 280 km/h sur demande. Grâce à une touche sport située sur le tunnel de transmission, le conducteur peut améliorer la sonorité et rendre par la même la réponse de l’accélérateur plus directe.
Enfin, petit rappel historique: contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la première fois que la marque aux anneaux conçoit un 5 cylindres car le 2,1 l de l’Audi quattro développait déjà 200 ch en 1970 et même 306 ch en 1984 sur l’Audi Sport quattro.
Début des ventes ce mois-ci pour des livraisons qui interviendront cet été.

Aston-Martin DBS volante :





Déclinaison logique et de toutes façons systématique, Aston-Martin présente sans surprise la DBS Volante, version découvrable de la DBS.

Certains ne peuvent se contenter que du meilleur. Pour ces personnes, une V8 Vantage Roadster n’est qu’un bête entrée de gamme et la DB9 présente une plastique bien trop lisse pour lui donner une véritable personnalité à la hauteur de ses devancières. Reste la DBS aux appendices aérodynamiques et aux prises d’air évocatrices, censée venir coiffer la gamme Aston-Martin, mais sans décoiffer le client par l’absence d’une version décapotable.

Mais ce trou est comblé aujourd’hui, avec la présentation de la DBS Volante. Même V12 6.0l de 517ch, même ligne musclée et mêmes performances annoncées. En toute logique donc, attendons nous bientôt à voir apparaître la V12 Vantage Roadster. Au salon de Francfort peut-être ?


Nissan Cube :






Il aura fallu attendre la 3e génération de Cube pour voir celui-ci débarquer en Europe. Sans aucun doute, le Cube va mettre un coup de vieux a beaucoup d’autres modèles en raison de ses lignes atypiques avec ses deux cotés asymétriques. Un concept unique et vraiment dépaysant qui tranche radicalement avec ce qui est proposé aujourd’hui.
Long de près de 4 m, le Cube va donc être le 3e véhicule à usage citadin dans la gamme Nissan à coté de la Micra et du Note. Disposant d’une surface vitrée à la forme originale, le Cube se distingue aussi par les ouvertures de ses ouvrants qui ressemblent à celles d’un réfrigérateur, ce qui permet par exemple d’ouvrir une porte même quand le véhicule est proche d’un mur.
La singularité du Cube se retrouve dans l’habitacle avec des sièges arrière plus hauts que ceux de l’avant, des tapis de sol particulièrement épais ou une « ombrelle shoji » directement inspirée des célèbres panneaux japonais en papier de riz.
Le Cube sera proposé à la fin 2009 avec 2 motorisations : une essence (1.6 100 ch) et un diesel (1.5 dCi 105 ch) qui pourront être combinées à des boîtes mécaniques à 5 ou 6 rapports et CVT.


Skoda Yeti :






Aperçu à de multiples reprises sous la forme d’un concept, Skoda créé la surprise en nous présentant la version définitive du Yeti, le premier SUV de la marque tchèque. Prévu à la base pour être dévoilé à Francfort, la filiale de Volkswagen l’a finalement révélé aujourd’hui. Mesurant 4,22 m soit une longueur proche du Roomster, le Yeti est toutefois plus large que son frère de gamme.
Comme les références du segment des SUV (Rav 4 et Qashqai), le Yeti sera disponible en 2 et 4 roues motrices. Parmi les motorisations commercialisées, on trouve 3 diesels qui sont des déclinaisons du 2.0 TDI. Avec la transmission intégrale, seront disponibles le 2.0 TDI 110 ch, 140 et 170 ch dont la première version sera dans la zone neutre en matière de rejet de CO2. Une belle performance pour un 4x4. La version 2 roues motrices sera disponible pour sa part avec le 2.0 TDI 110 ch.
Les ventes débuteront au mois d’octobre mais les français pourront admirer le Yeti à l’occasion du Tour de France puisque 10 exemplaires parcouront les routes avec la caravane du Tour.


Artega GT :




Des nouvelles de l’Artega GT, dont deux exemplaires sont exposés sur le stand de Genève. Le bleu fait partie d’une série limitée de lancement du modèle baptisée « Intro 2008 ». La deuxième présente une couleur extérieure et un intérieur personnalisés afin de démontrer le savoir-faire de la marque en la matière.

Bénéficiant d’un COC (certificat de conformité européen), l’Artega GT est présentée ici dans sa version définitive, commercialisée dès aujourd’hui, et dont la motorisation répond aux normes Euro 5.

En France, importée par les Automobiles Chassay, l’Artega GT sera disponible en 60 exemplaires sur 2009, trente étant déjà vendus. Attention cependant, le tarif vient de prendre 5000 euros d’un coup. Il passe dorénavant largement la barre des 80000 euros, à 84900 euros. Le roadster est annoncé dans les 18 mois.


Tata Nano Europa :





La voiture la moins chère du monde arrive en Europe. Mais dans le voyage de son Inde natale vers le Vieux Continent, elle gagne un habillage nettement plus valorisant et un statut de voiture au look sympathique. Et accessoirement un petit surcoût de 3500 euros.

Cette Tata Nano Europa dispose d'un 3 cylindres essence tout aluminium rejetant moins de 100 gr CO2/km, d'une direction assistée, d'une boîte de vitesse automatique 5 rapports ainsi que de l'ABS, de l'ESP et de plusieurs airbags. L'auto mesure 3.29m de long et 1.58cm de large pour une hauteur de 1.60m et l'empattement grandit à 2.28m.

Bref, franchement, l'auto a une bonne bouille. Mais visiblement, la clé à douille sera requise. En effet un homme de main" s'affaire à rafistoler le véhicule de démonstration ouvert au public. Après quelques heures d'une journée presse, l'essuie glace arrière a du être recollé à la SuperGlue et le lendemain, le "mécaNano" était toujours sur la brêche avec la trousse à outils à portée de main.

Armé de ses clés Allen, de son rouleau de scotch et de sa paire de tournevis, la mission consistait à refixer la poignée intérieure de la porte arrière en espérant qu'elle tienne les 10 jours d'ouverture au public. La Tata Nano Europa a une bonne bouille mais réclame encore une bonne clé à douille. Poser devant une boutique Trussardi ne suffit pas ...

Heureusement, le 'big boss' Ratan Tata est passé sur le stand aux premières heures du salon, c'est à dire lundi.

Fisker Karma et Karma S :



Karma :





Karma S :






Fisker a fait le grand saut à Genève. La boutique d'Henrik a quitté la Halle 3 toujours aussi déserte pour intégrer la zone des grands constructeurs dans le Hall 4. C'était le moins qu'il pouvait faire pour démontrer le sérieux d'une entreprise qui débouche aujourd'hui dans la dernière ligne droite avant crédibilité totale.

Car, aussi belle soit-elle, la Karma de Fisker n'a encore rien démontré de sa réalité. L'auto présentée dans sa version de production n'a jamais été testée par les médias et si vous vous décidez à signer un chèque de 78.780 euros HT pour acquérir la belle, ce sera un investissement éthique plus qu'un désir automobile basique.

Selon Fisker, la Karma sera disponible dès l'année prochaine chez 40 distributeurs à travers l'Europe. Pour l'instant, 2 distributeurs seulement sont connus, en Italie et au Danemark. La Karma S cabriolet, présente dans sa forme conceptuelle, sera quant à elle dans les show-rooms en 2011.

La Karma se veut la première auto à l'habitacle "animal-free", roulant sur du 22 pouces et adoptant une interface dotée d'un écran tactile vibrant (haptic touch-screen). En plus d'être la première vraie hybride à priorité électrique, bien sûr.

Techniquement, la Karma promet donc un 0 à 100 km/h en 6s, une v-max de 201 km/h et surtout une consommation d'essence de 40 litres ... par an (en fait, 2l au 100km) ! Le groupe Q Drive hybrid est composé de 2 moteurs électriques produisant 403 ch et 1300 Nm de couple. L'autonomie 100% électrique est de 80.5 km. Lorsque celle-ci arrive à son terme, un moteur thermique 2.0l turbo devient générateur d'énergie électrique et offre un supplément d'autonomie de 400 km. Avec un plein et des batteries 100% chargées, vous faites 480 km.


Mégane Scénic 3 :

Scénic :





Grand Scénic :





Très attendu, le monospace compact de la famille Mégane n'aurait pas reçu un très bon accueil. C'est ce qui ressort des propos de la concurrence et des journalistes.Mais l'avis le plus important reste celui du public, qui aura l'occasion de l'approcher dès jeudi.

Il arrivera en France au printemps 2009. En attendant, nous avons pu constater par nous même le physique particulier du nouveau Scénic. Une silhouette fluide selon Renault, plus travaillée. La face avant reprend l'identité visuelle de la marque avec un capot plongeant en 2 parties et d'immenses feux. Seule la partie arrière et notamment les feux, permettent de faire la distinction entre Scénic et Grand Scénic. Les feux du Grand Scénic sont en boomrangs alors que ceux du Scénic sont en boomrangs inversés subtil ! mais pas très harmonieux. Cela reste plutôt consensuel et en retrait par rapport au redoutable Citroën C4 Picasso.

Mais bien heureusement le Scénic n'a jamais vraiment misé sur son physique pour réussir. Sa force c'est son habitabilité, sa modularité et son ergonomie. Et de ce côté Scénic progresse une fois de plus. La visibilité progresse de 8% grâce à des montants de baie de pare-brise élargis. L’augmentation de l’empattement est à mettre au bénéfice des occupants. La 2e rangée avec 3 sièges indépendants s'occulte aisément et permet d'obtenir un volume de chargement plus généreux. 10% en plus par rapport au Scénic 2. Même constat pour les rangements dissimulés dans l'habitacle. Près de 92 litres. En ce qui concerne l'ergonomie, elle reste très poussée, mais pas toujours très avenante. La planche de bord en forme de vague nous laisse passablement enchantés.

Du côté des équipements c'est enfin une bonne nouvelle puisque désormais le Scénic bénécifie du Carminat TomTom, un vrai système de navigation. On note aussi l'arrivée d'un grand écran lisible et d'une aide au stationnement avec caméra de recul.

6 motorisations au catalogue, dont les nouveaux moteurs TCe (essence) et Dci (diesel) de 130 ch. La boite auto sera disponible sur le dCi 150 ch dans un premier temps. Côté dynamique, Renault a tâché d'effacer le roulis de son véhicule, et d'apporter une touche de feeling à la direction assistée électriquement. Les tarifs restent une fois de plus confidentiels.
Commercialisation : printemps 2009.


Ford Ranger :




L’information avait filtré bien avant le Salon de Genève. Mais voilà l’occasion de découvrir l’évolution du pick-up Ford Ranger en live.

Fabriqué en Thaïlande, le Ranger adopte pour l’essentiel une nouvelle face avant. Sa calandre présente ainsi un caractère plus affirmé et reprend le nom du modèle sur la barre supérieure ; elle est encadrée par deux prises d’air verticales noires. Les rétroviseurs se modernisent aussi en intégrant des répétiteurs de clignotants à diodes. Une modernisation qui « envahit » également l’habitacle puisque le lecteur de CD est compatible MP3.

Disponible avec trois types de carrosserie (cabine simple, cabine approfondie et double cabine), le Ranger est livrable avec deux moteurs TDCi. Le 2,5 litres de 143 ch (105 kW) développe un couple de 330 Nm pour des émissions de 227 g/km et 244 g/km de CO2, respectivement en configurations 4x2 et 4x4. La consommation du modèle 4x2 en cycle combiné européen est de 8,3 litres/100 km et en version 4x4 de 8,9 litres/100 km. Le 3,0 litres de 156 ch (115 kW) développe pour sa part un couple maxi de 380 Nm.

Ford Iosis Max Concept :






Pour l’actuelle génération, c’est avec le monospace C-Max que Ford avait inauguré la nouvelle Focus. A Genève cette année Ford présente le Iosis Max Concept, un véhicule qui indique « l’orientation du style des prochains véhicules du segment C de la marque ».

Mis à part la faconde relative à tout exercice de ce genre, que faut-il en retenir esthétiquement ? D’abord une silhouette marquée par l’esprit d’un coupé, notamment permis grâce à un montant C en arc boutant. Ensuite une nouvelle approche de la calandre trapézoïdale inférieure, des feux avant et arrière. Enfin, un hayon en deux éléments, qui permet une ouverture totale même dans un espace restreint. L’ouverture s’effectue en deux phases : la partie arrière est montée sur des charnières spéciales à parallélogramme double. Elle remonte et se bloque sur la partie supérieure du hayon ; cet ensemble s’ouvre ensuite normalement, libérant la baie de chargement. La partie supérieure du hayon peut également être ouverte seule, permettant de déposer de petits objets dans l'aire de chargement.

Ford profite également de ce concept Iosis Max pour introduire le moteur EcoBoost 4 cylindres 1,6 litre essence suralimenté à injection directe de 180 ch. Selon Ford, il apporte une réduction de consommation pouvant atteindre 20 % comparée au moteur à essence classique d’une puissance identique. Il est ici associé au nouveau système micro-hybride Ford Auto-Start-Stop, équipé d'un alternateur intelligent, d'une boîte de vitesses manuelle automatisée Ford PowerShift à double embrayage et six rapports.


Wiesmann : Roadster MF 3 et MF 4, GT MF 4 et MF 5 :

MF 4 :







GT MF 5 :






Le stand de Wiesmann est copieux avec 4 voitures présentées : 2 coupés et 2 roadsters. La nouveauté principale réside dans la présentation en première mondiale du Roadster MF 4 entièrement nouveau.

Carrosserie et châssis aluminium sont réalisés à la main et totalement nouveaux. La structure reprend en partie celle du coupé, plus rigide et plus moderne que celle du roadster MF3 (6 cylindres 3.2l de 343 ch de l'ancienne M3) qui reste cependant au catalogue. Le Roadster MF4 dispose du V8 4.8l de 367 ch et du V8 4l de 420 ch et 400 Nm de couple (Nouvelle M3) dans son exécution MF4-S. Ainsi gréé, il pèse 1316 kg et passe de 0 à 100 km/h en 4.4s et atteint les 300 km/h.

Le Wiesmann GT MF5 présentée en 2008 abrite le V10 BMW de la M5. Grâce à ses 507 ch et ses 1395 kg (2.7 kg/ch), le 0 à 100 km/h est expédié en 3.9s tandis que la V-max s'établit à 310 km/h. Le GT MF4 qui avait inauguré le nouveau châssis aluminium est toujours là. Avec son poids contenu de 1280 kg et l'adoption du V8 4.8l BMW de 367ch, il propose des performances intéressantes : 0 à 100 km/h en 4.6s.

Mais en accueillant depuis le début de l'année le V8 4.0l de 420 ch, elle devient GT MF4-S et peut être équipée d'une boîte à double embrayage. Les performances sont à la hausse (1310 kg, 3.1 kg/ch, répartition poids 49/51) : 0 à 100 km/h en 4.4s.


BMW série 5 GT Concept :





Prenez un X6, faites lui perdre quelques centimètres en hauteur et vous obtinedrez ce Concept.

Une nouvelle race à part, après le SAV, notion un peu abstraite sortie de l’imaginaire du marketing BMW : l’hélice nous dévoile le concept Gran Turismo. Sport, famille, et convivialité veulent ici se mêler au sacro-saint « Freude am Fahren » ( Plaisir de conduire ) du constructeur. Pour ce concept-car, figurez-vous un croisement entre la nouvelle Série 7 et un X6, basé sur un châssis de Série 5. Question dimensions, on est très proches d’une 7 à empattement court : presque 5 mètres de long. La découpe des feux arrière et le haricot de calandre hypertrophié renvoient à la limousine présentée à Paris en octobre 2008, tandis que le profil est directement emprunté au X6. Vu de trois-quarts arrière, la ressemblance est flagrante. En moins imposant toutefois : la garde au sol plus basse et son profil plus élancé l’inscrivent davantage dans la veine d’un coupé 4 portes type CLS. Visiblement, BMW a découvert avec joie le mélange des genres… On pourra également y distinguer des éléments de style du concept CS présenté il y a deux ans, comme les optiques avant. Avec un goût nettement plus « bio » et moins agressif : la face avant plus rondouillarde serait moins vindicative dans le rétroviseurs de celui qui vous précède…

L’intérieur joue aussi dans le consensus : classique, la présentation reprend les codes esthétiques des productions de série BMW, rendues plus chaleureuses par des teintes très… nature : beige, ocre, jusqu’au marron des assises de sièges façon fibre de chanvre ou autre matériau écolo. La « boboïsation » BMW est bel et bien en marche! Convivial aussi, le désormais courant toit panoramique. On relèvera un vernis familial jusqu’alors peu commun chez le constructeur, comme en témoigne la cinématique d’ouverture du coffre en deux parties.

La Série 5 GT Concept annonce l’arrivée d’une version de série pour fin 2009. Une éventuelle commercialisation pourrait suivre début 2010, venant enrichir l’actuelle gamme Série 5. La tendance est évidente : pour investir tous les segments de marché, rien de tel que de les créer.


BMW 335i Power Performance :





Au fond du stand BMW, nettement moins en vue que la Série 5 GT Concept, se trouve cette 335i dotée du pack Performance Power, également disponible sur la 135i.

Le moteur : un six cylindres en ligne de 3,0 litres à « Twin Turbo et High Precision Injection » dont la puissance est ici portée à 326 ch, ce qui représente un gain de 20 ch par rapport à la puissance du six cylindres d’origine.

Avec un tel niveau de puissance, ces 135i et 335i sont plus proches que jamais de la puissance de la précédente génération de M3.

Ford Tourneo connect BEV Concept :





Ford dont on attend la commercialisation d’une véritable gamme de véhicules utilitaires « verts » en France présente sur ce Salon de Genève le Tourneo Connect BEV Concept.

Dérivé de la version utilitaire Transit Connect, le Tourneo Connect BEV Concept présenté sur le stand Ford est un « tout électrique », conçu en partenariat avec l’entreprise anglaise Smith Electric Vehicles, filiale du groupe Tanfield.

S’il ne s’agit ici que d’un concept, Ford assure cependant être en mesure de proposer rapidement ce véhicule à la vente. Encore faut-il que la demande existe. Ce dont Ford France ne semble pas convaincu sur le marché français des VU en tout cas.

Pour cette déclinaison VP (véhicule particulier) du Transit Connect, Ford et Smith Electric Vehicles ont monté un moteur de 50 kW disposant d’une autonomie de 160 km et capable d’atteindre 113 km/h en pointe. Pas d’information technique supplémentaire.


Alfa Romeo MiTo GTA :





L'Alfa Romeo MiTo GTA, c'est un peu la version Bogdanoff de la petite citadine du Trèfle. Le menton lui pousse, les paumettes s'épaississent, le regard se cerne, bref, ça peut effrayer les amateurs de sobriété. Pourtant, comme pour me faire ravaler ma morgue gratuite, Alfa a disposé quelques mètres derrière son concept un coupé Giulia Sprint GTA 1300 Junior dont les ailes rivetées ne faisaient pas non plus dans le subtil. Comme quoi, la MiTo GTA est bien dans la veine de ses devancières avec ses jantes en 19 pouces et ses ouïes de refroidissement inspirée de la 8C.

Le 1750 Turbo de 240 ch qui doit l'animer promet des "performances" de 3 litres" pour des consommations d'un 4 cylindres de base. Par contre, la suspension intelligente active et le système de paramétrage ALFA DNA indiquent que le conducteur d'aujourd'hui n'est pas le même qu'il y a 40 ans et qu'une certaine dose d'assistance garantissant la performance est nécessaire pour séduire le client.

L'habitacle ultra sportif (logement pour les casques, harnais 4 points, baquets) et le RadioNav sorte de télémétrie embarquée informant de l'état de l'auto durant la conduite, des réglages choisis et des performances (chronomètre, G ...) en résultant positionne clairement l'auto comme un objet pour hardcore driver.


Nissan Qazana :






Avec ce prototype, le constructeur japonais confirme sa volonté de s’affirmer comme le leader des crossover. Après le succès du Qashqai, voici le concept qui a de grandes chances de devenir le crossover du segment B qui sera assemblé à l’usine de Sunderland.
Plutôt réussi sur le plan esthétique avec ses deux optiques rondes, ses énormes jantes 20 pouces et ses formes ramassées, le Qazama confirme sa vocation de citadine avec sa longueur de 4,06 m, mais pas seulement puisque le modèle de série dérivé du Qazama sera pourvu de la prochaine génération de transmission intégrale entièrement électronique All Mode 4 WD.
L’habitacle joue la carte de la convivialité avec une dominante rouge. Le tableau de bord est dominé par un écran central multifonctions qui concentre toutes les informations concernant la transmission mais également les systèmes de communication intégrés, la climatisation ou d’autres réglages du véhicule. Des paramètres modifiables par des commandes tactiles.
Pas de date exacte de commercialisation mais celle-ci devrait intervenir en 2010.


Mégane 3 RS :




Renault avait promis des surprises pour ce salon de Genève. C'est chose faîte avec pas moins de 7 nouveautés. Parmis les plus charismatiques, la nouvelle Mégane 3 RS.

Livrée dans un coloris jaune "Trophy", la nouvelle compacte de Dieppe gagne 20 ch en accueillant le 2.0 T de dernière génération. Cette Mégane RS affiche désormais 250 chevaux sur le banc. Ce bloc est associé à une boîte six à rapports courts, pour un couple de 340 Nm disponible sur une plage plus importante. Les dessous ont été optimisés et comme par le passé, les clients auront le choix entre deux châssis - Sport ou Cup - le dernier bénéficiant d'un différentiel à glissement limité, garant d'une meilleure motricité. Renault Sport a également doté sa compacte d'un train avant à pivot indépendant, censé apporter une note plus incisive aux trajectoires. L'ESP est quant à lui totalement déconnectable. Renault Sport parle d'un véhicule "sans concession". En ce qui concerne le reste, impossible de vous en dire plus pour le moment puisque sur le stand Renault, cette Megane RS est une diva impénétrable. Esthétiquement, et comparé à d'autres modèles de la famille Mégane, cette RS est une réussite. On aime particulièrement ces splendides jantes 18'' et ce nez très bas qui nous rappelle la Formule 1 R28. Les tarifs restent pour le moment confidentiels, ainsi que la date de commercialisation. On pencherait tout de même pour l'été.


Renault Mégane Estate :





En parallèle du Scénic, Renault nous a dévoilé la (grande) déclinaison break de sa Mégane, La Mégane 3 Estate.

Le nouveau break Mégane progresse de 26 cm ! Par rapport à la berline. L'accroissement des dimensions a été travaillé sur l'empattement et le porte à faux arrière. Les passagers sont bien installés et disposent d'un espace très confortable. Le seul grief concerne la visibilité 3/4 arrière assez médiocre en raison de montant imposant et d'une découpe de custode en 3 parties. Le design nous apparaît comme très réussi. La partie arrière affiche une allure sportive sans entraver le volume qui progresse de 119 litres (524 litres) par rapport à la berline. Pour le reste le break reprend les fondamentaux de la berline et du Scénic comme les motorisations et l'équipement.

Encore des images de Genèves :

Abarth Grande Punto “SuperSport” :




Abarth dévoile une nouvelle déclinaison de sa Grande Punto : la Grande Punto SuperSport. Sous sa teinte spécifique Gris Campo Volo, elle cache un moteur porté à 180 chevaux…

Abarth est une fillial de Fiat (ça on s'en doute). Ce constructeur italien présente une Grande Punto dotée d’une poignée de détails supplémentaires venant accentuer sa présentation “racing” mais surtout, dotée d’un kit “esseesse” portant sa puissance à 180 chevaux (au lieu de 155) et son couple à 270Nm. Par ailleurs, un système d’échappement spécifique “dual mode”, à contre-pression variable exalte le son du moteur au dessus de 4.000tr/min. Dans l’habitacle, cette Grande Punto SuperSport reçoit des sièges en cuir “Abarth Racing Powered by Sabelt” et le système GPS Blue&Me, dotée d’une fonction de télémétrie mise au point avec Magnetti Marelli.


Aston Martin Lagonda Concept :






Aston Martin a attendu la nuit et le deuxième jour du Salon pour annoncer au public le retour de la marque Lagonda en dévoilant le concept éponyme.

Pour Aston Martin, cette renaissance va permettre d'attaquer de nouveaux marchés, sont visés notamment celui des berlines de luxe très haut de gamme. "La Lagonda, c'est la voiture de luxe du futur", précise ainsi le patron de la division Lagonda chez Aston Martin, le Dr Ulrich Bez.
Techniquement, il s'agit d'un puissant 4 places de 4 roues motrices alliant habitabilité, élégance, luxe et écologie... Pour la propulsion sont ainsi envisagés des solutions alternatives comme le flexfuel, le diesel et les motorisations hybrides.

Pour conclure, la parole au Dr Ulrich Bez : "Une Aston Martin est une authentique voiture de sport." Mais la Lagonda, c'est autre chose avec au coeur "l'esprit du Voyage". "Une Aston Martin demande à être conduit. Une Lagonda exige une destination." Une destination qui nécessitera tout de même d'avoir quelques moyens.


Aston Martin One-77 :




La One-77 se dévoile enfin au public. En effet, à Paris, elle était que partiellement découverte de sa longue toile en tissu. Aston Martin profite du Salon de Genève pour dévoiler la version définitive de sa somptueuse One-77.

Si vous avez plus d'un million d'euros sur votre compte bancaire plus la peine de courir chez un distributeur Aston Martin. Car comme son nom l'indique, cette One 77 sera produite à seulement 77 exemplaires, tous déjà commandés.

Encore plus alléchante que la DBS, cette One 77 avec sa face avant agressive, ses ailes sculpturales et sa poupe bodybuldée en dit long sur ces performances. Sous le capot de la belle, on trouve finalement le V12 des DBS, DB9 et V12 Vantage. La cylindrée de celui-ci passe de 6 à 7,3 litres et la puissance dépasse les 700 ch (la marque ne précise pas les caractéristiques exactes du moteur).

Avec un poids total de 1 500 kg (emploi de fibres de carbone), cette sublime anglaise abat le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et dépasse les 320 km/h en vitesse de pointe. Des pneumatiques Pirelli P Zero Corsa spécifiques (255/35 ZR20 à l'avant, 335/30 ZR20 à l'arrière) devront supporter le couple de l'engin.


Audi S5 cabriolet :




La nouvelle Audi S5 cabriolet arbore une nouvelle calandre par rapport à la première S5 cabriolet apparue en 2008.

Avec ses insertions en alu brossé, ses sièges en Alcantara et ses jantes en alliage 18 pouces, la S5 convertible affiche un luxe raisonnablement classique.
La cylindrée de la nouvelle Audi S5 découvrable est passée par un petit régime de rigueur, crise oblige. D'un V8 FSI de 354 ch, la belle est passée à un V6 TFSI de 3.0 l capable de lui transmettre 333 ch à 5500 t/mn (pour un couple de 441 Nm à 2900 t/mn). Il n'a rien d'exclusif puisque c'est celui de la S4. Avec une transmission Quattro intégrale, la nouvelle Audi S5 cabriolet consomme en moyenne 9,6l aux 100 km.

Sa livraison devrait prévue dès l'été 2009 en version manuelle à boîte 6 rapports ou automatique à transmission S-Tronic sur 7 paliers.

Son prix de base ne sera pas moins de 52'750 euros.


Biomobile :





Un peu d'écologie :

Shell organise l’Eco-Marathon en collaboration avec Michelin depuis de nombreuses années : le but est d'effectuer la plus grande distance avec un litre de carburant. Cette compétition s'est déroulée jusqu'à présent en mai à Nogaro (Gers, France). En partenariat avec deux autres écoles de la HES-SO (Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale), la Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia) a élaboré un nouveau prototype baptisé BioMobile qui a participé à cette compétition. Il est alimenté par un carburant concocté par Biocarb : il s'agit d'une Bio-Essence issue de la distillation d’un composé tiré de déchets végétaux (elle est quasiment neutre en matière de CO2 et a des caractéristiques identiques à celles de l’essence classique). Ce résultat est obtenu avec un moteur de série n’ayant connu que peu de modifications.

La BioMobile est profilée. Elle bénéficie d'équipements sécuritaires : arceau de sécurité, zone d’absorption à l’avant, extincteur, freins à disque avec double circuit hydraulique, harnais de retenue, cloison pare-feu... Son châssis est fait en tubes d’acier à haute résistance, à épaisseur variable selon les contraintes (il pèse moins de 4 kg). Les roues sont dotées d’une jante en aluminium et rayonnées : des pneus spéciaux permettent de minimiser les pertes. La carrosserie est réalisée en fibres de carbone : elle est élaborée sur la base de modélisations et d’essais en soufflerie. Le système de transmission embarque un double embrayage afin de réduire les pertes par frottement. L’ensemble du véhicule pèse alors une trentaine de kilos. Un projet intéressant à découvrir au Pavillon Vert (Halle 3) !

BMW Alpina B6 GT3 :





Alpina, le spécialiste allemand de la préparation BMW, n'est pas venu à Genève les mains vides. En effet, il est venu muni de sa nouvelle B6 GT3 avec sa couleur vert flashy et sa ligne très sportive.

Ce monstre a été conçu pour incarner le retour d'Alpina à la compétition ; une écurie très active au début des années 70 qui s'attacha les services de nombreux grands pilotes, notamment Derek Bell, Jacky Ickx, Niki Lauda ou encore Hans Stuck.

En 2009, après 20 ans d'absence, la B6 GT3 portera haut les couleurs d'Alpina avec la lourde tâche d'affronter les Porsche et autres Ferrari sur les circuits du championnat européen FIA GT3 et pourrait même s'aligner sur des courses d'endurance de 24h.

La bonne nouvelle, c'est que cette Série 6 un peu spéciale va aussi être proposée à la vente. Si vous assumez la balade au volant de ce bolide un brin tapageur, vous pourrez alors apprécier le doux son de son V8 4.4 développant 530 ch et son couple explosif de 725Nm. D'un poids de 1350 kg, l'Alpina B6 GT3 s'arrache facilement du bitume pour atteindre les 100km/h en 3,9s. De quoi se donner quelques émotions.


BMW Alpina B7 :





Alpina, le préparateur de Buchloe dévoile son interprétation de la nouvelle BMW Série 7. Comme prévu, c’est le V8 4,4 litres biturbo de la 750i qui officie sous le capot de la bavaroise. Après un profond remaniement dans les ateliers Alpina, sa puissance a fait un bond de 100 ch pour mobiliser désormais une cavalerie de 507 ch. La méthode est classique : suralimentation et gestion électronique optimisés. On ignore pour l’instant si les 1935 kg revendiqués par BMW auront enflé, mais les performances annoncés tutoient les chiffres Brabus : 4,7 s pour le 0 à 100 km/h, c’est ½ seconde de moins qu’une 750i et aussi bien qu’une Porsche 997 Carrera S… La vitesse de pointe est annoncée à 280 km/h. Le couple maxi progresse sensiblement pour s’établir à un camionnesque 700 Nm, soit 100 Nm de plus que dans sa définition d’origine.

Le traitement extérieur ne réserve aucune surprise : du classique Alpina, qui s’accomode plutôt harmonieusement avec le nouveau style d’Adrian Van Hooydonk. Le Flame Surfacing de C. Bangle assagi, en réalité. Car chez Alpina, les traditionnels boucliers avant, quasi-immuables depuis des années, avaient tendance à dénoter par rapport au style avant-gardiste torturé des BMW du début des années 2000. Ici, les changements se cantonneront à des jantes à rayons 20p, un léger spoiler de coffre et un bouclier avant plus ajouré.


Brabus Tesla Roadster :





La propulsion électrique est à la mode : le tuning et les technologies environnementales font bon ménage ! La preuve. Le constructeur et préparateur allemand Brabus s'est fait plaisir en se mettant au vert : il a relooké le Tesla Roadster 100% électrique et l'a même rendu... bruyant !

Au programme pour ce coupé sportif écolo :

• couleur blanche (matte white),
  
• néons bleus au niveau des flancs,
  
• générateur de bruit : il est possible de sélectionner deux sons futuristes appelés War et Beam ou le bruit d'un moteur de course et d'un V8 classique. La pédale d'accélération gère le volume sonore !
  
• haut-parleurs,
  
• pneus à faible résistance au roulement Pirelli P Zero Nero 215/35 ZR 18 devant et 255/30 ZR 19 derrière, jantes spécifiques, roues Monoblock S en aluminium 7Jx18 et 8,5Jx19,
  
• modifications en tout genre et aérodynamisme optimisé : phares, feux de route leds situés dans la calandre, prises d'air et diffuseur arrière en fibre de carbone, aileron arrière.
  
• à l'intérieur : sièges cuir/Alcantara noirs et blancs au rendez-vous !
  

Les amoureux du tuning vont sûrement avoir un coup de foudre pour ce véhicule électrique pas comme les autres ! Une précision : Brabus a conçu le logo "Zero Emission" dédié au tuning électrique. Ses futurs projets promettent .


Brabus Mercedes-Benz GLK :




En cette fin d'année, Brabus s'attaque au dernier né de la gamme Mercedes: le GLK.
Le préparateur allemand Brabus vient de dégainer une nouvelle arme. Il s'est cette fois basé sur l'une des dernières nouveautés du constructeur germanique, présentée au Mondial de l'Automobile de Paris 2008: le Mercedes GLK. Rappelons que ce SUV compact est en concurrence directe avec ses compatriotes BMW X3 et Audi Q5.

Le GLK signé Brabus hérite donc en toute logique d'un kit carrosserie accentuant encore sa carrure et son esprit sportif. La preuve: aileron arrière, jantes 21", feux à LED, vitres teintées et sortie d'échappement X4 sont de la partie! Que dire d'autre? Il est aussi plus puissant! Brabus a par exemple dopé son V6 diesel 320 CDI 4Matic de 47 ch supplémentaires. Animé par plus de 270 ch, il peut ainsi se targuer de franchir le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes et d'atteindre jusqu'à 228km/h. La motorisation essence V6 350 4Matic gagne elle aussi un peu de peps, 287ch contre 272ch initialement. Mieux encore, le V6 4.0l développé par Brabus dont la vitesse de pointe affiche 250km/h.


Brabus Mercedes-Benz ML 63 :





Impossible de rater ce projet à Genève. Réalisée sur la base du Mercedes AMG ML 63, la grosse bestiole jouit de 650cv et de 850 Nm de couple pour atteindre une vitesse max de 310km/h. Le 0 à 100? 4.2s.

Ces perfs sont donc beaucoup plus importantes que le Widestar et se payent très chères! Comptez 190000€ pour vous offrir ce SUV ainsi repensé. A noter que Brabus a pensé aux moins fortunés en proposant le moteur seul à 70000€.

Brilliance BS2 :




La BS2, c'est la petite citadine d'entrée de gamme de Brilliaince. D'une longueur de 4,20m, son design a été spécialement pensé pour le marché européen. Modèle le plus récent de la gamme, il est disponible avec deux motorisations essence: un 1,3l de 84ch et 1,6l de 100ch.


Brilliance BS4 Wagon :






Brilliance est le seul constructeur Chinois présent à Genève. La BS4 Wagon a débuté aux salons de Pékin (sous forme de concept-car) et de Guangzhou (pour la version série.) Elle effectue ici ses débuts Européens.
L’unique différence, c’est évidement l’arrière (signé Pininfarina.)

Du reste, aucun changement par rapport à la BS4 (berline) du Mondial de Paris.

La verra-t-on bientôt en France? La voiture est homologuée pour l’Europe. Néanmoins, pour Elisabeth Young, qui compte importer Brilliance avec sa structure Asie Auto, le contexte n’est guère favorable pour un break de taille moyenne.

Elle attend davantage de la BS2. Les ingénieurs Allemands de HSO (importateur Européen) ont travaillé avec Brilliance pour concevoir une BS2 “2.0″ à la finition plus flateuse.
Elle devrait débarquer en concession début 2010, avec un 1,3l, pour environ 10 000€.


Cadillac SRX :




Autant l'actuel Cadillac SRX n'a pas séduit les foules, en Europe notamment, par son aspect pataud, autant cette deuxième génération devrait faire tourner les têtes. La familiarité des lignes avec la récente berline CTS sont criantes et on ne peut que s'en féliciter. Ces derniers temps, Cadillac a su faire évoluer le style massif de ses productions, façon paquebot transatlantique, pour des lignes plus acérées.

Ainsi le nouveau Cadillac SRX d'une longueur de 4,91m et d'un empattement de 2,81m, s'avère très fidèle aux arêtes affutées entrevues sur le concept-car Provoq. Surtout, il apparaît bien plus compact que son futur faux-jumeau, le Saab 9-4X, à l'allure beaucoup moins svelte.

A l'intérieur, le SRX II bénéficie de la nouvelle identité stylistique GM aperçue notamment à bord de l'Opel Insignia. La nouvelle console centrale au format papillon est du plus bel effet surtout en métal brossé. Sous le capot, les clients américains auront le choix entre un six cylindres 3.0 de 260 ch et un V6 2.8 turbo de 300 ch.

Hélas, toujours pas de motorisation hybride annoncée. Pourtant, Cadillac en aura sacrément besoin si la marque veut continuer à vendre des voitures mais aussi plus prosaïquement si GM entend bénéficier des larges subsides accordés par le gouvernement américain. Rappelons en effet que la maison mère de Cadillac est attendue au tournant pour pouvoir prétendre à de nouvelles aides fédérales, une fois le premier trimestre clos.

Carlsson Aigner Mercedes-Benz CK55 RS Rascasse :






Genève est entre autres le salon des préparateurs allemands. Ainsi, nombre d'entre eux viennent tenter de séduire une clientèle avide de ce type de personnalisation luxueuse.

Carlsson, toujours associé à Aigner, est encore une fois présent avec une Mercedes bicolore mais après la coupé CL Eau Rouge aux courbes fluides, nous avons droit à un cubique GL bien costaud.

Basé sur le GL 500, ce Carlsson Aigner CK55 RS Rascasse ne tente pas de célébrer la bouillabaisse de Marseille mais un virage du circuit de Monaco, qui prenait le nom d'un restaurant servant de la bouillabaisse !

Ce modèle limité à 20 unités perd 3 places dans la transformation (pour offrir plus de places aux passagers arrière) mais gagne un beau paquet de chevaux. Le V8 passe de 388 à 456 ch et de 530 à 640 Nm de couple. Pour en arriver là, Carlsson installe un échappement libéré et un catalyseur sport tandis que le haut-moteur est modifié ainsi que les arbres à cames.

Les jantes passent au 23 pouces mais savent rester légères alors que la caisse est abaissée de 40mm pour faire totalement oublier les prétentions tout-terrain de ce baroudeur originel.

La teinte bi-ton est dans la tradition Carlsson Aigner, le kit carrosserie élargit l'ensemble grâce à de nouveaux passages de roues reliés par des bas de caisse plus épais. Les optiques passent aux Leds et le bouclier avant est relooké.

Dans l'habitacle, le cuir et l'Alcantara omniprésents composent un habillage luxueux rehaussé par le compartiment arrière abritant un set de verres gravés qui n'attendent plus que le whysky ou le champagne.


Carlsson Smart Fortwo :




Le programme Carlsson Smart a été développé en 2008 et à Genève, le résultat est présenté concrètement pour la première fois. Pour rendre plus agressive la "petite boule" de Hambach (Moselle), l'ensemble a bien entendu été revu, tant l'extérieur que l'intérieur (jantes alliage Carlsson, sièges cuir et peinture spéciale et accessoires sportifs), La Carlsson Smart limited edition (c'est son nom) est disponible avec 211 (!) variations de teintes extérieures et 56 couleurs de cuir intérieur. Techniquement, la mécanique peut être à essence ou Diesel et, selon les modèles, le gain en puissance peut aller jusqu'à 21 ch. Deux doubles sorties d'échappement garantes d'une sonorité sportive caractérisent cette version qui sera disponible à partir de 30.000 € environ.


Carlsson Aigner Mercedes-Benz CK65 RS Blanchimont :






Carlsson offre aussi sa première apparition à l'Aigner CK65 RS Blanchimont, un modèle très haut de gamme qui se positionne entre les Classe S et Maybach. L'intérieur a été développé en coopération avec la société munichoise Etienne Aigner AG* et il se pare d'équipements nobles : réfrigérateur, table à commande électrique, trois moniteurs pour système DVD, système audio Dolby-Surround avec 900 Watt pour reproduire les véritables effets d'un cinéma, verres gravés "Carlsson Aigner" ou encore WLAN hotspot pour un accès internet intégral. Sous le capot, le 12 cylindres a été sensiblement modifié par les ingénieurs Carlson pour délivrer désormais 705 ch. Le kit carrosserie est également dû à Carlsson, plus précisément à son designer Rolf Schepp et la robe biton est disponible en 24 variations. Cette édition sera limitée à 30 exemplaires.
* réputé fabricant de vêtements, bagagerie et accessoires cuir allemand


Chevrolet Spark :





Elle a failli être dévoilée à Détroit mais c'est bien à Genève qu'elle fait sa première officielle. Elle est déclinaison en série de la Beat de scène.

Pour situer l'engin, notez ses mensurations : 3.64m de long pour un empattement de 2.375m qui la classent au contact du segment A où navigue par exemple la Renault Twingo (3.60m et 2.36 d'emp).

Spark adopte elle aussi un volume privilégiant l'espace intérieur avec une poupe verticale et des roues arrières rejetées aux coins postérieurs. Le design acéré (les optiques diamant énormes) joue aussi sur les volumes avec des arches de roues musclées chapeautant des jantes de 15 pouces. Les feux ronds à l'arrière contrastent et jouent plutôt une chanson conviviale et fun, qui rappellera la Matiz.

Les poignées de portes arrière cachées dans le montant sombre qui se fond avec les vitres teintées nous rappelle que la Beat était une 3 portes. Le design intérieur se veut fun et fashion avec ses couleurs vives rehaussant le noir classique et son combiné d'instrumentation inspiré de l'univers de la moto. Spark sera également silencieuse et visera les meilleurs scores au crash-test.

La Chevrolet Spark sera équipée de deux 4 cylindres essence économiques, un 1.2l 16v et un 1.0l, et sera commercialisée début 2010.


Citroën C3 Picasso :




Citroën lance pendant le Salon de Genève officiellement son nouveau petit monospace, le C3 Picasso. Largement mis en avant sur le stand, le dernier-né de la marque offre en effet un design novateur, impertinent, tout en proposant le meilleur en termes de volume et de modularité.

A Genève un concept-car sur la base du C3 Picasso illustre l’engagement de Citroën dans le développement de la technologie de l'alterno-démarreur. Ce C3 Picasso est en effet équipé de la dernière génération du système Stop & Start et d’une boîte manuelle pilotée 6 vitesses. Il émet ainsi seulement 110 g/km de CO2. La nouvelle génération de Stop & Start sera appliquée massivement sur l’ensemble de sa gamme d’ici 2010, aussi bien en essence qu’en diesel. Elle utilisera la technologie de l’alterno-démarreur, solution la plus confortable pour assurer des redémarrages rapides et transparents pour le client. Pour augmenter ses performances, le nouveau système Stop & Start récupérera également de l’énergie lors des décélérations et des freinages, afin de recharger la batterie du véhicule sans aucune consommation annexe.

DR DR2 :




DR, ça ne vous dit peut être pas grand chose. Cette marque distribuée en Italie est la propriété de Massimo Di Risio (d'où le nom). L'homme ne construit pas les autos qu'il vend car elles sont importées de Chine pour être rebadgées à leur arrivée en Italie.

Ainsi, au dernier salon de Bologne, nous avons découvert la petite citadine DR1 qui faisait suite aux SUV DR5 et DR3. Genève sera le cadre de la présentation de la nouvelle DR2, positionnée sur le segment des Opel Agila et autres Renault Modus avec ses 3.70m de long et son look de mini monospace.

Dotée du même moteur que la DR1, un 1.3l de 83 ch, la DR2 promet un 0 à 100 km/h en 12.1s et une vitesse maxi de 156 km/h. Une version GPL sera commercialisée.

La DR2 sera commercialisée dès le mois de juin prochain en Italie et sous une seul finition comprenant la climatisation, les vitres et rétroviseurs électriques, les jantes alu, la peinture métallisée et une radio lecteur cd.


E'mobile - Protoscar «Lampo» :






La Protoscar Lampo est un prototype développé et fabriqué par Protoscar : cet exemplaire unique, non commercialisé, est exposé sur le Stand de l'Association e'mobile. Ce cabriolet sport 100% électrique dispose d'un pack de batteries Li Brusa EVB1 et de deux moteurs électriques, l'un sur l'essieu avant et l'autre sur l'essieu arrière qui développent au total 268 ch (200 kW). Il bénéficie d'une autonomie de 200 km et il effectue le 0-100 km/h en 5 secondes. Sa vitesse maximale est de 200 km/h. Il est équipé d'un calculateur d'autonomie : cet appareil reposant sur la technologie GPS évalue l'autonomie restante et mentionne les stations de recharge les plus proches. Voici un véhicule non polluant malin : j'espère qu'il verra le jour prochainement !


Edag light car - open source :





Comme à l'accoutumée, Edag est présent au salon de Genève et y présente un concept car. Le thème choisi est sans surprise puisque le concept Light Car-Open Source est respectueux de l'environnement.

Edag utilise pour la première fois une fibre à base de basalte baptisée ASA.TEC pour fabriquer une structure automobile. Ce matériau 100% recyclable est léger, stable dans le temps et moins cher que les équivalent aluminium ou carbone.

Les moteurs électriques sont logés (150 km d'autonomie) dans les roues tandis que l'auto utilisera un éclairage à led pour communiquer avec son environnement mais aussi pour permettre au conducteur de personnaliser sa voiture selon ses humeurs, ses goûts, comme on peut le faire avec son ordinateur. Pour cela, la poupe est translucide.

Les éléments de l'habitacle seront également amovibles et pourront être disposés selon les désirs du conducteur et des passagers.

Light car-Open Source est une 5 places, elle mesure 4m de long (2.9m d'empattement) et 1.70m de large.

Edag définit son projet comme Open Source pour indiquer qu'il fait appel à d'autres entreprises, sollicite les collaborations pour mener le projet à bien.


Fiat 500C :




C’est certain, elle va faire un malheur cet été.

La 500C est présentée en première mondiale aux visiteurs du Salon de Genève. Commercialisée dès le printemps prochain sur l’ensemble des marchés européens, la nouvelle Fiat 500C n’est pas un cabriolet au sens classique du terme puisque nous avons affaire là à une déclinaison découvrable, plus facile à concevoir et à industrialiser. De toute façon, cela ne devrait nuire ni à son charme ni à son succès. Tout juste pourra-t-on regretter son patronyme anonyme.

La nouvelle venue conserve les dimensions du modèle de base (355 cm de longueur, 165 cm de hauteur et 149 cm de largeur), avec lequel elle partage ses trois moteurs : turbo diesel 1.3 Multijet de 75 ch, associé à une boîte de vitesses mécanique à 5 rapports ; deux moteurs à essence 1.2 de 69 ch et 1.4 de 100 ch, disponibles avec boîte de vitesses mécanique ou robotisée Dualogic. Pas d’Abarth (pour l’instant ?) au programme. A noter que la 500C adopte le système “Start&Stop”, qui gère la coupure momentanée du moteur et son redémarrage.

Revenons à la capote, et son environnement, de la 500C pour terminer. Celle-ci se caractérise par des mécanismes à commande électrique et sera proposée en trois coloris (ivoire, rouge et noir). La lunette arrière est en verre.


Fioravanti LF1 :





Fioravanti se propose rien de moins que de réinventer la Formule 1 afin de la rendre moins coûteuse. La LF1 est surtout un joli exercice de style qui justifie la présence du carrossier à Genève.

La Formule 1 traverse une période de crise, qui a commencé avant l'arrivée des turbulences économiques. Malgré une saison 2008 haletante, les dirigeants de la discipline ont l'intention de changer le règlement de fond en comble afin de diminuer les coûts et de se conformer à l'atmosphère du temps.

Fioravantini profite de l'occasion pour proposer sa propre vision de la F1 du futur. Que l'on se rassure, il ne s'agit pas là d'un projet crédible mais plutôt un prétexte pour un exercice de style, la LF1.

Selon ses concepteurs la LF1 cherche à se rapprocher des véhicules de série. Elle utilise donc des roues de 18 pouces aux dimensions plus communes, des appendices aérodynamiques intégrées dans le dessin de la carrosserie et une suspension active (interdite aujourd'hui en F1).

Au-delà de ces aspects techniques, la LF1 se distingue par ses lignes particulièrement fluides et harmonieuses. C'est bien le moins pour ce qui restera une voiture de rêve...

Lumma CLR X650 GT :





Si vous vous aventurez jusque dans le hall 7, sur le stand 7400, vous pourrez découvrir la dernière production de Lumma Design : le CLR X 650 GT.

Au menu de ce CLR X650 GT, du carbone, beaucoup de carbone pour un kit aéro percutant. Comparé au CLR X650 "de base", les modifications sont esthétiques et se composent d'un bouclier avant avec lèvre carbone,d'élargisseurs d'aile, de bas de caisse, d'un nouveau bouclier arrière, et d'un aileron de toit en carbone. Le toit est recouvert d'un noir mat tout comme une partie du capot et le diamètre des jantes culmine à 23 pouces chaussant du 315/25. La suspension est rabaissée de 35mm tandis que l'intérieur reçoit son lot d'équipements comme les sièges sport en cuir et daim et le volant avec un indicateur du rapport engagé.


Ford Focus RS :





Après sa présentation au salon de Londres en juillet dernier et au Mondial de Paris sous la forme d'un concept, la nouvelle Ford Focus RS s'offre une troisième sortie officielle à Genève.

Cette fois, plus question de concept, c'est bien la version de série que nous avons sous les yeux et à première vue, elle ne diffère pas vraiment de ce que nous avions vu jusque-là, jusque dans sa livrée "vert ultime".

Passons donc à nouveau en revue le pedigree de cette RS radicale : 305 ch sous le capot développés par le bloc 2.5 Duratec d'origine Volvo déjà entrevu sur la ST. La différence c'est qu'il est ici passé entre les mains des ingénieurs de la "RS Team", la branche sportive de Ford, et gagne 80 ch en passant de 225 ch à 305 ch avec un couple de 440 Nm.

Et cette cavalerie est uniquement disponible sur le train avant, c'est la raison pour laquelle Ford a mis au point le "RevoKnuckle", un nouveau système de suspension spécifiquement développé pour cette Focus RS afin d'éviter tout retour de couple dans la direction. A la place de l'habituel porte-moyeu monobloc, le porte-moyeu "RevoKnuckle" présente deux pièces distinctes : l'une fixée sur l'élément de suspension et l'autre pivotant dans l'axe de braquage des roues. Cette nouvelle technologie permet donc de réduire le décalage entre l'axe de la roue et l'axe de la direction.

Niveau performance,la Focus RS et ses 1467 kg surclasse toute la gamme Ford. Avec sa vitesse de pointe donnée à 263km/h et son 0 à 100km/h avalé en 5,9s, elle s'est même permis le luxe de tourner plus vite qu'une Ford GT sur le circuit d'essais de Ford Europe à Lommel, en Belgique.

Evidemment, n'espérez pas faire la chasse au gaspi à son volant ; la consommation mixte annoncée par le constructeur est de 9,4 litres aux 100km au prix d'une conduite tranquille, on l'imagine. Avec un taux de 225g/km de rejet de CO2, la nouvelle Ford Focus RS est malusée à hauteur de 1600€ sur la grille écopastille.

Tarif de base annoncé : 33650€ . La Focus RS entre en production ces jours-ci dans l'usine allemande de Saarlouis.


Gazmobile Volvo C30 1,8 Multifuel Concept 2009 :




Au salon de Genève, Gazmobile, en association avec Volvo Suisse présente un modèle Multifuel de la C30. Selon l'enthousiasme du public à son égard, cette C30 pourrait voir le jour à plus grande échelle à l'instar de la V50 et la V70 Multifuel.

Sous le capot réside le 1,8 Flexfuel qui à été modifié pour l'occasion. S'il développe toujours 125 ch, ce dernier est désormais capable de rouler avec trois énergies différentes. De l'essence sans plomb traditionnel en passant par le bioéthanol E85, jusqu'au biogaz.

La Volvo C30 est équipée de trois réservoirs de gaz montés sous le plancher du coffre d'un poids total de 21 kg ainsi qu'un réservoir pour les carburants liquides pouvant contenir jusqu'à 15 litres. La gestion des carburants s'effectuent automatiquement si l'un au l'autre des réservoirs est vide ou, avec un bouton dédié. Au total le conducteur dispose d'environ 600 km d'autonomie.


Gumpert Apollo Speed :






Qu’est-ce qu’on peut faire quand on produit une des autos les plus brutales et les plus rapides de la planète ? On en fait une version encore plus brutale et plus rapide, et on l’appelle Speed, évidemment. On est comme ça chez Roland Gumpert et sa bande, pas compliqué. Un constructeur qui ose écrire dans son dossier de presse “Le volant détachable rend l’introduction à bord des plus faciles” a un bon fond, forcément.

La Speed reprend les choses où l’Apollo les a laissé. La carrosserie est retravaillée pour l’aérodynamique, et bicolore pour mettre en valeur sa compacité. La voiture est surbaissée, de 9 mm, par rapport à l’Apollo. Elle culmine désormais à… 1,105 m, un himalaya. La voiture est disponible en trois spécifications moteur, basée sur le V8 Audi 4,2l biturbo : 650 ch/850 Nm, 750 ch/875 Nm et enfin 800 ch/900 Nm. Dans sa définition la plus puissante, elle met 3 secondes tout rond de 0 à 100 km et dépasse 360 km/h. Il faut dire qu’avec sa monocoque en carbone et aluminium, elle ne dépasse pas 1200 kg, à moins que le propriétaire, qui aura longuement hésité entre le cuir et l’alcantara pour l’intérieur, ne succombe à l’appel du confort et n’opte pour les options futiles que sont l’air conditionné et même un moniteur vidéo / lecteur de DVD, ce qui rajoutera quelques kilos. Comptez un minimum de 300.000 euros pour le plaisir “d’être incrusté dans la monocoque, retenu par un harnais 4 points, afin de devenir un avec l’Apollo.”


Honda S2000 "Ultimate Edition" :





La Honda S2000 ne passe pas l'année 2009 car Honda lance pour Genève la version Ultimate Edition qui viendra clôturer une belle carrière.

Cette série limitée équipée du 2.0l VTEC 240ch sera vendue en Europe à partir du mois de mars. La fin programmée de la S2000 est fixée au début de l'été.

L'Ultimate Edition reprendra le blanc traditionnel des Honda de compétition, elle sera badgée et numérotée, le cuir rouge recouvrira les baquets, les surpiqures seront dans la même tonalité, tout comme les chiffres gravés sur le pommeau de vitesse en alu alors que les jantes auront une teinte graphite.

La fin d'une époque chez Honda. Pour les fans, l'Insight ne suffira peut-être pas à entretenir la flamme...

Replongons nous dans le salon de Genève :

Hyundai i20 3 portes :





Nous connaissons déjà la i20 5 portes qui remplace la Getz, Hyndai présente à Genève la version 3 portes de sa i20.
Cette remplaçante de la Getz s'illustre par des lignes discrêtes et un poids réduit.
Le design est sobre et l'on retient surtout l'apparition de sièges à mémoire qui se rabattent suffisamment pour offrir un accès facile aux places arrière.

Cette i20 3 portes mesure 3.94m de long, 1.71m de large pour 1.49m de haut et offre 5 places. Elle est doté de 6 airbags et d'un système audio mp3 avec connexion USB.

Les motorisations seront composées de 3 essences (1.2l 78ch, 1.4l 100ch et 1.6l 126ch) et d'un turbo diesel 1.6l de 115 ch.

Le constructeur coréen annonce un prix modique (inférieur à la 5 portes) et une consommation modérée. Le 1.2 de 78 ch ne consomme que 5,2 l/100 km pour des émissions de 124 g/km.


Hyundai HED-6 Ix-onic :





Hyundai présente à Genève son concept HED-6 ix-onic. Doté d’une ligne dynamique, il préfigure le remplaçant du Tucson, qui devrait être commercialisé au printemps 2010. Lors de son arrivée au sein de la gamme, le petit SUV devrait perdre l’appellation Tucson au profit de la dénomination alphanumérique ix35, histoire d’être en cohérence avec les petits noms des derniers nés de la gamme Hyundai.

Ce concept, adopte des lignes plus dans la tendance actuelle des SUV et crossovers compacts. Son design se veux désormais plus dynamique que musclé. Avec 4m40 de long, 1m85 de large et 1m65 de haut, ses proportions le positionnent de façon plus nette face à des Tiguan ou surtout du Kuga.

Sous son capot plus acéré, le ix-Onic (allusion non dissimulée à son futur nom de ix35) abrite un 4 cylindres 1.6 Turbo et injection directe de 175 ch. Avec ce moteur, qui devrait trouver place sous nombre de capots du groupe, Hyundai annonce des émissions de CO2 de seulement 149 g/km. Du vrai downsizing, puisqu’à l’heure actuelle, acheter un Tucson de cette puissance nécessite l’achat du modèle V6 2.7…


I.DE.A Institute Era :





Si Bertone n'est pas encore de retour sur LE salon des carrossiers italiens, nous allons assister au retour d'un 'nom' lors de cette 79e édition. I.DE.A Institute chère à Franco Mantegazza présentera en effet un concept-car à Genève. Le premier depuis 10 ans.

ERA, c'est son nom, est un roadster 2 places mais il n'est pas tout à fait une nouveauté dans le sens où l'auto est née l'année dernière pour célébrer les 30 ans et la renaissance d'une entreprise fondée en 1978.

L'objectif de l'I.DE.A Institute est de se repositionner et prouver sa compétence en matière de design automobile
Spécialisée aussi bien dans le design auto que moto, la firme I.DE.A montre sur son stand le prototype ERA. Cette fois, l'Italien a été revisité. Il s'agit toujours d'un roadster 2 places sans pare-brise mais les lignes s'avèrent plus affûtées. Réalisé en hommage à la Fiat Barchetta, il mesure 4,30 mètres de long et pourrait être propulsé par un V6 de 300 chevaux.


Infiniti G37 Cabrio :





G37, G37 Coupé et désormais G37 cabriolet, la famille est au complet suite à la présentation en Europe de cette ultime déclinaison cheveux aux vents. Pour propulser l’Infiniti G37 Cabrio on retrouve le moteur V6 3.7 l à 320 chevaux associé à une boîte de vitesses automatique sept rapports contrôlée électroniquement ou une boîte six manuelle.

Le coupé cabriolet adopte un toit rigide en trois parties se pliant et se dépliant en 25 secondes. Pour choisir de rouler à l’air libre ou pas, il suffit d’actionner la commande située sur la console centrale.

L’Infiniti G37 Cabrio reprend la majeure partie des équipements proposés sur le coupé. Petit plus avec la présence du système audio Bose OpenAir Sound System et sa ribambelle de hauts-parleurs (en plus le volume s’adapte selon les conditions extérieures et l’ouverture ou la fermeture du toit).

Au menu alors on trouve la sellerie cuir, la clim bi-zone, un système de navigation multimédia incluant un écran tactile et disque dur de 40 GB ou encore le système Intelligent Key avec démarrage sans clef.

La commercialisation de l’Infiniti G37 Cabrio est prévue pour le mois de septembre.


Infiniti Essence :






Un concept de grande GT de luxe (4,72 m) biplace à couper le souffle. La carrosserie en alu poli est moderne mais les courbes sont intemporelles, l’intérieur est un exquis mélange de cuir, d’alcantara de bois peint et d’alu qui prend ses références dans la culture japonaise, et la motorisation, faite d’un V6 3,7l double turbo (comme dans la GT-R) assisté d’un moteur électrique est la première manifestation publique de la nouvelle technologie hybride de Nissan.

Le système, qui propulse bien entendu les roues arrières, développe 600 chevaux en tout et utilise un système à double embrayage pour engager l’un ou l’autre moteur ou les deux en parallèle, et la technologie embarquée ne s’arrête pas là : l’Essence est équipée des derniers développement en matière de systèmes de prévention de collision de Nissan.

Nakamura évoque le concept de “Dynamic Adeyaka” (Elégance dynamique, très approximativement) pour décrire la direction stylistique incarnée par l’Essence et qui présidera à la conception des futurs modèles de la marque. Les bagages, sont sur mesure, et se glissent dans le coffre dont ils sortent automatiquement à la pression d’un bouton.

Avec cette Essence, Infiniti entendait frapper un grand coup pour inscrire la marque dans le paysage européen. Le coup est bien frappé, et c’est un coup de maître.

Giugiaro Frazer Nash Namir :





Marque britannique à la carrière éphémère (1922-1957) désormais passée dans le consulting d'ingénierie (notamment en matière d'hybridation), Frazer Nash a pourtant un fait d'armes que nombre de constructeurs ne peuvent se targuer : la participation à une saison de Formule 1, en 1952.

Est-ce cette gloire passée qui a motivé l'orfèvre Giugiaro dans ce choix de collaboration ? Toujours est-il que le résultat dévoilé à Genève ne peut que susciter l'émoi.

Comme tout vrai showcar, le Namir (tigre en arabe) ne répond ainsi à aucune contrainte, qu'elle fusse esthétique, architecturale ou technique. On passera donc assez rapidement sur sa ligne pourtant exceptionnelle, sorte de flèche tendue aux faux-airs de Lamborghini. Le plus important est ailleurs, dans les entrailles de ce fauve.

Profitant des connaissances de Frazer Nash en la matière, il hérite d'un système hybride série, le même que le binôme Chevrolet Volt / Opel Ampera : situés dans chaque roue, les quatre moteurs électriques sont tracteurs tandis que le générateur thermique joue seulement le rôle de générateur d'électricité.

Jusque-là rien de révolutionnaire. Mais la particularité du Namir réside dans le choix du bloc thermique : pour la première fois, un système hybride s'accouple avec un moteur rotatif, d'une cylindrée de 814 cm3.

Les concepteurs tiennent secret les raisons d'un tel choix mais visiblement cette association permettrait de mêler sportivité et écologie dans des proportions jamais atteintes auparavant. Giugiaro annonce ainsi des performances de supercar (3,2 s. pour passer de 0 à 100 km/h ; 10,4 s. de 0 à 200 km/h et une vitesse de pointe de 300 km/h) mais surtout une frugalité et une propreté exceptionnelles. Le Namir ne consommerait ainsi que 2,6 l/100 km, tandis que ses émissions de CO2 resteraient cantonnées à 60 g/km.

Un exploit inédit authentifié à Monza par un tour de circuit… virtuel. Crédible ? Difficile à savoir d'autant que le Namir n'a pas vocation à sortir du confort ouaté des salons automobiles.


Jaguar XFR :





Après sa première présentation à Détroit, la XFR revient à Genève.

Destinée à aller chercher des crosses aux BMW M5 et autres Mercedes E63 AMG, la XFR s'est doté d'un V8 compressé expressif : 510 ch de 6000 à 6500 tr/mn. Il parait qu'une XFR-S envisagée plus radicale est à venir.

Cette XFR suffira tout de même pour faire miauler les pneus arrière sur quelques dizaines de mètre.

Le V8 5.0l est tout nouveau, tout comme le compresseur Root TVS de 6eme génération. Outre ses 510 ch, il offre également la bagatelle de 625 Nm de couple dès 2500 tr/mn. La puissance augmente de 23% et le couple de 12% par rapport au 4.2l qu'il remplace.

La boîte auto 6 rapports est également une nouveauté et s'inspire des boîtes Mercedes en adoptant un embrayage et en optimisant le convertisseur de couple.

La XFR détale vite (0-100 km/h en 4.9s, v-max de 250 km/h bridée et 400m en 13.1s) mais tente de rester sobre avec une consommation normalisée de 12.5l/100km.

La XFR adopte l'électronique dernier cri pour gérer la répartition de la puissance (Active Differential Control) et les suspensions (Adaptive Dynamics). Les 2 systèmes travaillent de concert pour offrir une tenue de route idéale.

La direction est recalibrée, les freins majorés et ventilés et le kit carrosserie sait rester sobre, comme c'est déjà le cas sur la XKR. Le tableau de bord troque le bois contre l'aluminium, les sièges sont frappés du 'R', le combiné d'instrumentation est adapté aux nouvelles performances de l'engin et le cuir sera de série.

8 couleurs au catalogue : Ultimate Black, Indigo, Liquid Silver, Lunar Grey, Porcelain, Botanical Green, Kyanite Blue and Salsa.


Kia N°3 Concept :





Avec cette nouvelle étude, Peter Schreyer conforte son image de jeune designer qui monte. Déjà auteur des dernières productions à succès du constructeur coréen comme le Soul ou la Cee'd, il a relevé le défi de présenter à Genève un minispace aux lignes à la fois chics et novatrices dans un segment où le consensuel l'emporte trop souvent.

Qu'on se le dise, Kia a plusieurs atouts dans son jeu et compte bien faire parler de lui avec autre chose que de simples arguments tarifaires ou des garanties hors-norme. En témoigne ce nouveau concept du manufacturier de l'Empire du Matin Calme. On vous l'accorde, le nom est plutôt abscons et résulte sans doute d'une séance de brainstorming paresseuse.

Bien plus fructueux fut le dessin de la proue avec des phares au look acéré très aguicheur. Nouveauté, la calandre en lame de rasoir, censée incarnée la nouvelle identité visuelle de Kia évolue de nouveau pour aller vers une forme de cacahuète allongée tout en restant anguleuse. A l'intérieur , le revêtement des sièges fait penser à des dunes de sable striées par le vent. Toutefois, le clou du spectacle vient de l'immense toit panoramique soutenu par un unique montant transversal et, chose inédite, oblique.

Long de 4,04 m, le Kia N°3 Concept jouera dans la cour des Opel Meriva, Renault Grand Modus et... Kia Soul ! Certes, le crossover coréen sera plus directement confrontés au Nissan Cube 3 et Toyota Urban Cruiser mais il y a tout de même de quoi être assez circonspect devant ce risque potentiel de cannibalisation.


Lamborghini Murcielago LP 670-4 SV Super Veloce :




Dans la caste des supercars, seule la puissance et les performances comptent et les tourments existentiels (consommation, propreté... ) que connaît actuellement l'industrie automobile, semblent ici à des années-lumières.

Nouvelle illustration de cette démesure, Lamborghini reprend à son compte la devise des Jeux Olympiques : "Citius, altius, fortius". Après être déjà allée très loin dans ce domaine avec sa Murcielago LP 640, la firme italienne enfonce encore le clou avec une nouvelle mouture de son taureau furieux, cette fois-ci flanquée d'un LP 670. Les chiffres parlent d'eux-même : le V12 maison passe ainsi de 640 à 670 ch !

Outre la puissance, l'autre manière de courir contre la montre est la perte de poids. Là encore, Lamborghini ne fait pas dans la dentelle et parvient à alléger la Murcielago de 100 kg (soit 1.565 kg au total, pour un rapport poids/puissance hallucinant de 2,3 kg/ch), à grand renfort de fibre de carbone.

Un double effort suffisant pour que Sant'Agata Bolognese s'autorise à offrir à cette nouvelle version le patronyme SV (pour Super Veloce, rapide en italien), déjà porté par d'autres taureaux mythiques tels que la Miura ou la Diablo. Il n'y a d'ailleurs qu'à jeter un œil sur les performances de la bête pour s'en persuader : 3,2 s pour engloutir le 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 342 km/h que ne renierait pas certaines monoplaces.

Gageons pourtant que dans cette course à l'armement, la Lamborghini Murcielago LP 670-4 SV se verra sans doute rapidement dépassée. Citius, altius, fortius...


Lotus Exige MY 2010 :





Comme tous les ans, Lotus nous gratifie d’un nouveau millésime de son Exige, cette sorte d’Elise encore plus brutale et plus aboutie. Le Salon de Genève était l’occasion de découvrir les changements de ce “Model Year 2010″, comme disent les anglais. Cette année, l’accent a particulièrement été mis sur l’impact environnemental, décidemment fort prisé par Lotus ces temps-ci. La marque est ainsi fière d’annoncer que cette Exige S 2010 limite désormais ses rejets de CO2 à 199gr/km grâce à une consommation moyenne de 8,5l/100km en cycle mixte et même 6,5l/100 km en cycle extra-urbain (contre 216gr/km et 9,1l100km sur la génération précédente). Que les puristes se rassurent, les performances n’en pâtissent pas puisque, grâce aux 240 chevaux délivrés par le moteur, les 100km/h sont toujours atteints en 4,77 secondes.

D’un point de vue stylistique, cette Exige S MY2010 est reconnaissable à son bouclier avant redessinné, incluant des entrées d’air plus larges et plus anguleuses, ainsi qu’à son nouvel aileron arrière. La commercialisation devrait débuter dès le mois de mai.

Magna Steyr Mila EV :




Magna Steyr connu pour être un grand équipementier/sous-traitant pour les constructeurs présente chaque année un concept appelé Mila à Genève. Cette année, Mila est encore là mais elle est moins sportive ou baroudeuse qu'auparavant.

En effet, si ce concept s'appelle à chaque fois Mila, il n'est en revanche jamais identique. De roadster caparoesque, il est devenu à géométrie variable avant d'être Alpin l'an dernier !

Mila est désormais une compacte classique affublée du logo Ev, ce qui signifie qu'elle est mue par l'électricité. L'auto n'est pas appelée à entrer en production mais dévoile une plateforme flexible et un moteur de 67 ch alimenté par des batteries Lithium ion qui ont la capacité d'être rechargeables en seulement 2.5 heures. L'autonomie est quant à elle de 150 km.

Magna entend commencer à produire des batteries d'ici 2010. D'où ce concept.


Maybach Zeppelin :







En toute simplicité, Maybach annonce à Genève le retour de la Maybach Zeppelin, sans doute ce qui se fait de mieux dans le domaine du palace roulant.

Dans les années 30, la Zeppelin équipée d'un énorme V12 8 litres de 200ch avait déjà la réputation d'être la voiture la plus prisée sur le segment de l'excellence automobile. Sa descendante, présentée pour la première fois au salon de Genève, ne risque pas de trahir sa réputation.

Proposée en édition limitée à seulement 100 exemplaires, la Maybach Zeppelin est produite sur la base des Maybach 57S et 62S. Si l'architecture reste la même, c'est sur le plan de la finition que cette Zeppelin se démarque avec une peinture extérieure bi-tons très élégante. La Maybach Zeppelin accueille aussi de nouvelles roues chromées de 20 pouces et des rétroviseurs extérieurs re-profilés qui offrent encore moins de prise au vent et génèrent donc encore moins de bruits parasites dans l'habitacle.

L'intérieur, justement, n'est que plaisir des yeux et du toucher avec bois précieux et cuirs de première qualité. Ce décor voluptueux qui tient plus de la première classe de l'Orient-Express que de l'habitacle automobile peut en une poignée de secondes dégager quelques effluves chatoyantes : Maybach vient de déposer le brevet de son diffuseur de senteurs. Disposée à l'arrière de la console centrale, cette sphère en plexiglass répand dans la Zeppelin l'une des deux fragrances sélectionnées par le constructeur, un parfum frais et léger ou au choix plus boisé ! Enfin, que diriez-vous d'une petite coupe de champagne dans un service en argent ?

Pour les occupants moins raffinés, en mal de sportivité, la Maybach Zeppelin cache sou son énorme capot un V12 6 litres bi-turbo de 640 ch (+ 28 ch par rapport au modèle d'origine)et affiche un couple max de 1000Nm !

Côté tarifs, il faut compter pour la 57 Zeppelin 406.000€ et 473.200€ pour la 62 Zeppelin. Mise en vente à partir du 03 mars, la Zeppelin sera délivrée à partir de septembre 2009.


Mazda MX-5 2009 :






Après 20 ans de carrière, la MX-5 demeure un premier choix dans la catégorie des petits roadsters à cause d’une concurrence en retrait et une image en béton. Le cru 2009 de la troisième génération sera présent, avec la Mazda3 MPS, à Genève en détails pour sa sortie, soit 3 ans tout pile après son premier lancement.

La grande évolution est cette prise d’air frontale en forme de bouche, qui vient dynamiser la ligne auparavant très sobre, les jantes accroissent cette touche de sportivité. A l’arrière, le bouclier se muscle un peu et les feux sont moins translucides. Évidemment ces nouveaux apports concernent aussi le Roadster Coupé.

Le poste de conduite paraît mieux fini qu’avant, les couleurs tournent au gris-noir mais le mélange est plus homogène. A noter un nouvel écran et de nouvelles instrumentations, plus lisibles et ergonomiques. L’équipement s’enrichit un peu avec l’arrivée du Bluetooth ou la possibilité de brancher son lecteur MP3.

La gamme évolue peu, le 1,8l 126ch reste inchangé pendant que le 2l 160ch est optimisé (nouvelle boîte, régime plus élevé…) ; conscience verte oblige, les deux moteurs abaissent leurs consommation à 7l/100km (1, et 7,4l/100km (2,0l), par contre les émissions sont un peu hautes aux environ de 180g/km de CO2 (167 pour le 1,. Pas de prix communiqués pour l’instant.


Mercedes classe E Coupé :





Mercedes a dévoilé la version coupé de son best-seller. Après le coup de poker CLS en 2004, ce coupé Classe E montre une nouvelle fois, qu'en matière de style, l'Etoile tient la corde. Les amateurs pourront dire adieu au CLK, puisque le nouveau coupé à l'étoile prend l'appellation de Classe E coupé.

La nouvelle Classe E Coupé présente un profil classique de coupé sans montant central et ses vitres latérales entièrement rétractables. Mercedes a doté son nouveau coupé de tout un arsenal technologique : détection de la somnolence, protection préventive des passagers et capot actif, etc. On retrouve donc deux nouveaux diesel, à savoir l'E 250 CDI BlueEFFICIENCY (204ch) et l'E 350 CDI BlueEFFICIENCY (231ch). Mercedes propose aussi 3 motorisations essence avec les deux motorisations 'vertes' E 250 CGI BlueEFFICIENCY (204ch) et le E 350 CGI BlueEFFICIENCY (292ch), ainsi que la motorisation classique E 500 de 388ch. La Nouvelle Classe E Coupé sera disponible en concession début mai pour des tarifs avoisinant les 45 000 €.


Mini Clubman One et Mini One :




Le Clubman, jusque là uniquement disponible en finitions Cooper et Cooper S, voit le renfort d'une version One, comme sur la MINI « standard ». Elle reprend bien entendu le 1,4l essence 95ch de sa petite soeur, histoire d'afficher des chiffres de consommation et d'émissions avantageux : 5,4l/100km et 130g de CO2. Le Clubman One sera livré en série avec une boîte manuelle à six rapports et une boîte auto à six rapports sera disponible en option.

Question style, le Clubman One se calque sur la MINI One, avec une calandre et des rétroviseurs noirs ainsi qu'une carrosserie monochrome. A noter que jusque-là, les Clubman étaient uniquement proposés avec un toit et un entourage de hayon contrasté (gris ou noir). MINI profite donc de l'arrivée de la version One pour augmenter le choix des combinaisons et proposer les versions monochrome sur toute la gamme.

Quant à la MINI One standard, elle gagne le renfort dun nouveau moteur, désormais en ouverture de gamme. Ce 1,4l développe une puissance de 75ch (55kW) à 4000tr/min et un couple de 120Nm à 2500tr/min. La consommation est annoncée à 5,3l/100km et les émissions de CO2 à 128g/km. Quant aux performances, le 0 à 100km/h est abattu en 13,2s pour une vitesse de pointe de 175km/h.

Terminons enfin par le tarif de ces deux nouvelles versions. Le Clubman One sera vendu à 18 200 € alors que la One 55kW saffichera à 15 200€. (tarif allemagne).

Mitsubishi Colt Cleartec :




Bluemotion, Econetic, Ecomotion, BlueLion, eco2, GreenLine… Tous les constructeurs ou presque ont leur label écolo. Chez Mitsubishi, ce sera Cleartec, avec une première application qui arrive sur la Colt. Ce label qui comporte la technologie de Stop&Start ne concerne que les moteurs à essence.

Sur cette petite Colt, Mitsubishi applique les classiques recettes de l’économie d’énergie, avec un rapport de pont allongé, des pneumatiques à plus faible résistance au roulement légèrement surgonflés ou même une huile à faible viscosité. Le constructeur Japonais y ajoute un alternateur à récupération d’énergie et réduisant son fonctionnement lorsque la batterie est chargée pour réduire les pertes de rendement mécanique. La Colt bénéficie en prime de la fonction Stop&Start qui vient coupe le moteur à l’arrêt pour le relancer à la moindre sollicitation du conducteur. Ce dernier a également à sa disposition un indicateur au tableau de bord lui précisant le rapport conseillé.

Cette recette est appliquée aux moteurs essence 1.1 75 ch et 1.3 95 ch. Le premier abaisse ses émissions de CO2 à 115 g/km (4.9 l/100 km), et le second à 119 g/km (5.0 l/100 km également). Une version fonctionnant à l’E85 du 1.3 est également proposée, avec une consommation de 6 l/100 km, soit 143 g/km de CO2 à l’E85. Mitsubishi n’appliquera pas la méthode au 1.4 diesel.


Mitsubishi IMiEV Sport Air :

IMiEV :





IMiEV Sport Air :






Plus longue et plus haute que la IMiEV, la Sport Air reste une quatre places malgré une chute de pavillon très marquée. La petite électrique surveille la répartition de ses masses comme une grande sportive. Celle-ci est de 50/50 entre les deux essieux grâce à des composants moteur disposés sous le coffre. Les batteries situées sous le plancher comme dans la version classique assurent de leur côté une bonne stabilité. Du côté des performances, la motorisation électrique passe de 64 à 82 chevaux et la vitesse maximale atteint 200 km/h contre 130 auparavant. L’autonomie est elle aussi en hausse mais Mitsubishi ne précise pas comment il est arrivé à de tels résultats. Pour augmenter la puissance du moteur, les performances générales et l’autonomie de la voiture, il faut forcémment des batteries différentes. Aucune explication n’est fournie dans ce domaine.

Rappelons enfin que la Mitsubishi sortira sa IMiEV (la version classique) dans quelques mois au Japon. Ce sera l’une des premières citadines de grande production à utiliser des batteries Lithium-Ion, ce qui constitue, en terme de prestations, une véritable alternative à la petite voiture à essence


Nissan 370Z :




Remplaçant la 350Z, le coupé 370Z effectue au salon de Genève sa première apparition sur le sol européen.

Le V6 3.7 de 331 ch et 366 Nm de couple (soit 25 de gagnés) du coupé Nissan est également proposé avec deux nouvelles transmissions. Au choix pour le futur client : la boîte automatique 7 rapports avec palettes au volant, ou une boîte mécanique 6 vitesses avec système de changement de vitesse synchronisé gratifiant d'un coup de gaz chaque rétrogradage... La 370Z sera commercialisée à partir de juillet 2009, à des tarifs démarrant à 40 900 euros.


Opel Ampera :






Opel aura bien son modèle électrique ! Joliment baptisée en référence au célèbre mathématicien français qui a donné son nom à l'unité internationale de courant électrique, l'Ampera a fait ses grands débuts à l'occasion du Salon de Genève 2009.

Sans surprise, l'Opel Ampera disposera de la technologie GM Voltec déjà utilisée par la Chevrolet Volt. Ainsi, pour de brefs parcours (jusqu'à 60 kilomètres), elle fonctionnera grâce à la puissance de sa batterie de lithium-ion chargée par l'intermédiaire d'une prise classique 230 V. En revanche, pour de plus longues distances, le véhicule continuera à fonctionner à l'électricité, mais celle-ci sera alors produite par un petit moteur à combustion interne compatible E85 permettant d'atteindre 500 km d'autonomie. Pour autant, le moteur ne sacrifiera pas le plaisir de conduire avec un couple annoncé à 370 Nm.

La berline à hayon (5 portes) révèle en tout cas une certaine recherche stylistique, avec une proue dans la droite lignée du concept Flextreme et de la routière Insignia.

L'Opel Ampera proposera une habitabilité pour 4 personnes et sera commercialisée en fin d'année 2011, la version Vauxhall avec conduite à droite arrivera quant à elle en 2012.

Rinspeed iChange :






L'heure est au i. Le i de l'intelligence, celui de l'ingéniosité et de l'innovation. Et ce qui vaut pour les produits high tech vaut également dans l'automobile. Si déjà la production se fait écho de cette tendance via ses modèles les plus élitistes, c'est encore principalement aux concept-cars que ce rôle incombe.

Tel est le cas du iChange, nouveau délire stylistique du carrossier suisse Rinspeed. Comme son nom l'indique, cette étude se distingue par sa modularité exceptionnelle. Il suffit en effet d'une touche pour que cette barquette monoplace se métamorphose en une version trois places. Comment me direz-vous ? Tout simplement par "allongement" de la poupe.

Un concept étonnant qui vaut bien quelques concessions pour pénétrer dans l'habitacle : les portes latérales sont en effet absentes et le seul ouvrant est une large bulle s'élevant vers le ciel.

Avant-gardiste par essence, l'iChange se devait également de posséder un générateur à la hauteur. Le choix de Rinspeed s'est porté sur un pack de batteries électriques de type lithium-ion. D'une puissance totale de 204 ch, ce véhicule Zéro Emission Polluante (en anglais ZEV pour Zero Emission Vehicle) s'offre ainsi des performances dignes d'une sportive : 4 s. pour passer de 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 220 km/h.

Un choix non-polluant qui a également une contre-partie, puisque l'iChange doit se contenter d'une autonomie de seulement 90 km.


Mansory Chopster :




Le Mansory Chopster n’est pas une nouveauté strict. Il s’agit d’une version remise au gout du jour du Rinspeed Chopster de 2005. Mansory s’étant offert l’activité tuning de Rinspeed.

A l’origine du Chopster, il y a un Porsche Cayenne Turbo S. Mansory lui offre un top chop (d’où le nom) et il perd 60mm en hauteur. Comme pour compenser, il gagne 80mm en largeur. Des amortisseurs à air comprimé permettent de gagner encore 45mm en hauteur. Par ailleurs, il reçoit des jantes de 23 pouces montés sur des Michelin de 315, qui cachent d’énormes disques de freins (420mm à l’avant, 375mm à l’arrière.) Notez enfin l’usage intensif de la fibre de carbone.

Enfin, grâce à un plus gros turbo, une puce et un nouveau refroidissement, le V8 développe 710ch et 900Nm de couple. De quoi atteindre 302km/h.


Mansory Bugatti Veyron Vincero :






Même en ces temps de crise, l’ultra-luxe trouve encore son écot dans les pays du Golfe. Si l’information vous avait échappé, Mansory s’est bel et bien penché sur la Bugatti Veyron.

Seuls trois exemplaires de cette Vincero ont vu le jour chez le préparateur allemand. La griffe Mansory est bien là : du carbone à outrance, sur la plupart des panneaux de carrosserie, et des jantes noires mates lui donnant la réplique. L’habitacle donne dans le clinquant caricatural, avec du cuir blanc, moucheté sur le volant et les flancs des sièges. On retrouve cet étrange motif sur le ciel de toit, qui demandera à la rétine une certaine accoutumance…

Après les 599 GTB Fiorano, Rolls Royce Phantom et SLR Renovatio, il se devait d’accrocher la supercar franco-allemande à son tableau de chasse.

L’une d’elle est en vente auprès du spécialiste du haut de gamme emirati Prestige Cars, à Dubai.


Rolls Royce 200 EX Concept :




Baby Rolls, un concept taille adulte. Rolls-Royce présente à Genève sa définition du low-cost, avec le 200 EX Concept, une réduction de la bourgeoise Phantom.

200 EX Concept- Phantom. Impossible de nier le lien de parenté. Le concept Rolls Royce 200 EX reprend la calandre béante fait maison. Mais se distingue à l’arrière avec un bouclier intégrant des sorties d’échappement rectangulaires. Autre notion, le gabarit. L’empattement a été raccourci de 40cm et l’allonge globale de 18cm. Taille mannequin : 5,40 m au garrot.

Joies des multinationales, Rolls-Royce emprunte à BMW, son propriétaire, le bloc de la Série 7, un V12 6,0 l adjugé à 500 chevaux. Mais la limousine conserve la suspension pneumatique de la Phantom.

A l’intérieur, du luxe, du luxe et encore du luxe. boiseries, inserts et commandes en aluminium.

Combien de zéro sur le talon du chèque ? L’entrée de gamme, issue du concept, devrait se situer autour des 200 000 euros.


Ruf Greenster :





Certains tuners se mettent au vert. Après la Tesla Brabus, voici la 911 “électrifiée” par Ruf, l’eRuf Greenster. C’est une idée d’Alois Ruf.

Au premier abord, le visiteur voit une 911 Targa d’un vert bouteille très seventies. D’ailleurs, si elle vous plait, Ruf en propose deux versions “normales”: RRoadster 3.8 (3,8l, 400ch, 430Nm de couple et 290km/h) et RtRoadster (3,6l 560ch, 790Nm de couple et 330km/h.)

Tout se passe à l’arrière: Ruf et Siemens Corporate Technology se sont associés pour remplacer le flat 6 par un moteur électrique de 250kW (367ch.) Il possède un couple camionesque de 900Nm, de quoi abbattre le 0-100km/h en 5 secondes et atteindre 250km/h. Si vous disposez d’un chargeur 400V, vous pourrez la recharger en une heure.

La version de série arrivera en 2010. D’ici là, Ruf et Siemens Corporate Technology auront réussi à caser un deuxième moteur dans cette 911.

Désolé pour l'attente, voilà la suite :

Stand Sbarro :

On le sait le Salon de Genève est réputé pour être le rendez-vous attitré des créateurs automobiles en tout genre. Franco Sbarro en fait partie. Comme chaque année, l'alchimiste italien présente au public des modèles intégralement construits par les artistes en herbe de son école Espera Sbarro, basée à Montbéliard dans le Doubs.

Pour exemple, l'Orbital Hybrid. Cette biplace à trois roues sans moyeu (l'une des marques de fabrique de Sbarro) associe deux petits moteurs électriques de 10 ch situés aux roues avant à un 6-cylindres de 160 ch.

Autre particularité : un écran intelligent dit "haptique", conçu en association avec Delphi. Maniable comme un iPod, il permet au pilote de recevoir tous les paramètres du véhicule.

Je vous conseille la vidéo :




Les images du stand Sbarro :


Sbarro Gecko 3 :






Sbarro Impact 4 :






Sbarro Orbital Hybrid :






Sbarro Lo :





Sbarro Alcador :

Seat Exeo ST :




La présentation de la berline Exeo s’était déroulée au Mondial de l’Automobile de Paris et, alors que cette dernière vient de donner à connaître ses premiers tarifs de vente, sa déclinaison break à fait ses premiers tours de roues au salon de Genève.

Voilà donc la version familiale de la Seat Exeo, un modèle directement dérivé de l’Audi A4 Avant B7. l’Exeo STpartage nombre de points communs avec la berline dont les différentes motorisations ou les niveaux de finition (Reference, Style et Sport).

Quant au plan moteur point de surprises à attendre avec les organes diesel 2.0 TDI common-rail en 143 chevaux et 170 chevaux ainsi que les blocs essence 1,6 l à 102 chevaux, 1,8 l turbo à 150 chevaux ou 2,0 l TSi à 200 chevaux. En cette période de crise, à défaut d’être original, Seat à travers l’Exeo et sa déclinaison ST s’appuie sur les standards du groupe VW.


Skoda Fabia Combi Scout :





“Un partenaire polyvalent pour un usage quotidien”. Voici comment le constructeur tchèque met en valeur la Fabia Scout de série, modèle faisant suite au concept éponyme présenté il y a deux ans. Ainsi nommée la Skoda Fabia rejoint ses partenaires Roomster et break Octabia Combi dans cette déclinaison. La mode étant aux simili baroudeuses, Skoda la décline à son tour.

Avec ses pare-chocs simili tout-terrain, ses barres de toit couleur argent, ses panneaux de carrosserie en matériau de synthèse ou encore ses divers attributs cosmétiques (flancs, pare-chocs, boucliers et ailes en protection plastique noir), la Skoda Fabia Scout Combi se veut plus aventureuse. Stop. Si les habits esthétiques peuvent le laisser croire, l’absence de transmission intégrale coupe net à cette possibilité.

Simple traction, la Fabia Combi se verra nettement plus à l’aise sur ses classiques terrains de jeux. Elle accueille de série un pédalier en aluminium, des tapis de sol logotés Scout et des poignées de portes, des encadrements de diffuseurs d’air et le pommeau de levier de vitesse teintés coloris argent mat.

Deux motorisations essence seront au programme : le 1,4 l à 86 ch pour une consommation mixte de 6,5 l/100 km et le 1,6 l à 77 ch pour une consommation mixte de 6,9 l/100 km. Deux moteurs diesel seront aussi au menu : le 1,4 l à 80 ch pour une consommation mixte de 4,6 l/100 km et le 1,9 l à 105 ch pour une consommation mixte de 4,9 l/ 100 km.


Sportec SPR1 M :




Quatre roues et un volant, diront certains nonchalamment, encore une préparation de plus... Rectification: quatre roues, motrices, et un volant, déformé par les empreintes du conducteur cramponné pour ne pas lâcher l'affaire. La base de travail de cet objet roulant est la Porsche 997 Turbo. La caisse de la 911 d'origine et ses 1600 kg a été désossée et allégée au maximum à l'aide de fibre de carbone pour aboutir à un rapport poids/puissance dont on ne connaît qu'un seul élément, peut-être le plus impressionnant. Le 3.6 biturbo à deux injecteurs par cylindre atteint une puissance maxi de 858 ch à 8050 tr/min et un couple de 880 Nm à 4800 tr/min.

Cette auto est une évolution de la Sportec SPR1 moins puissante de 58 ch. Il est vrai qu'à 800 ch, on reste un peu sur sa faim et on pense qu'une petite évolution moteur serait la bienvenue… C'est donc ça, la théorie de l'évolution. Conséquence: la SPR1 M atomise tout ce qui roule sur cette bonne vieille terre avec un 0 à 300 km/h catapulté en 18,9 s. Une voiture normale, disons un Scénic dCi 105, a besoin de 12,4 s pour atteindre les 100 km/h (c'est étrange la facilité avec laquelle on peut se moquer du Scénic). Si vous sortez du péage autoroutier pied au plancher, vous serez à 100 km/h en 3 s, à 200 km/h en 8,6 s et... à 300 km/h en 18,9 s!! Il est bon de le rappeler pour confirmer que ça n'est pas une erreur. Et parce que des Scénic dCi 105, nous en sommes envahi, et qu'ils ont parfois la mauvaise idée de rouler sur la voie la plus à gauche, Sportec a installé des disques de 380x34 mm pressés par des étriers 6 pistons à l'avant, 350x28 mm et étriers 4 pistons à l'arrière, la céramique étant en option.

Seuls dix exemplaires seront produits.

Nous n'avons pas parlé du look de la voiture: Sobre. Par contre, 18,9 secondes...




Sportec RS 700 :





Nous continuons notre périple dans les allées du Palexpo de Genève et nous focalisons aujourd'hui sur une préparation réalisée par le Tuner Sportec, celui même que l'on avait découvert récemment (entre autres) pour sa préparation réalisée sur la base d'une Porsche 997 911 Turbo. En Suisse Sportec expose une colossale réalisation sur la base de l'Audi RS6. Oui dans sa déclinaison stock de série cette dernière ne suffisait logiquement pas à combler, visiblement, leurs attentes.

En un mot comme en un seul : chapeau messieurs de Sportec. Cette réalisation allie sobriété à bon goût le tout cachant sous cette robe musculeuse un bloc évidemment survitaminé. Moi je les comprends chez Sportec (suite de la phrase à lire et interpréter au second degré), ce n'est pas suffisant une Audi RS6 de série délivrant la malheureuse puissance de 580 chevaux pour un couple de 650 Nm. Triste performance germanique. Ainsi on met le bleu de chauffe, on se frotte les mains et on modifie tout ça. Primo, Sportec installe de nouveaux catalyseurs dans l'optique de maximiser le flux de l'air. Ceci fait, ils s'orientent ailleurs. Secundo donc, Sportec revoit intégralement la ligne d'échappement pour en greffer une maison soit, en chiffres et données précises, quatre sorties d'échappement de 76 mm. On imagine la sonorité claquante de la ligne ! Tertio, on modifie et on reprogramme la cartographie moteur.

Arrive donc l'heure du bilan. Le gain de puissance, tout comme celui du couple, laisse assez pantois même si d'autres tuners on a vu mieux et notamment chez des maisons germaniques autres. En clair ? La puissance grimpe à 700 chevaux quand le couple maximal (nulles indications sur les tr/min) se porte désormais à 800 Nm ! Poursuivons cette série de chiffres et données chronométriques avec un 0 à 100 km/h explosé en quatre secondes pleines mais surtout seulement douze secondes pour passer de 0 à 200 km/h. La vitesse de pointe nous laisse également sur le derrière (pas écrit autre chose hein !) avec une v-max avancée par Sportec à 360 km/h.

Pour finir et histoire de conclure la péparation en beauté, Sportec abaisse la hauteur de la caisse de 30 mm, greffe des jantes maisons de 22 pouces montées sur des gommes 265/30, adopte de nouveaux boucliers à l'avant comme à l'arrière, pose un spoiler et un diffuseur en fibre de carbone quand l'habitacle est entièrement personnalisable selon la volonté du client que ce soit aux niveaux des équipements comme des matériaux. Pas de renseignements précis sur le coût de la préparation.




Sportec SP550 mc :





Sportec, qui aime les modèles Porsche, présente sa SP550 mc (mean+clean) basée sur une Porsche 997 Turbo (Halle 2 Stand 2043 et Pavillon Vert Halle 3 Stand 3011). Elle est équipée d'un moteur 3,6 litres bi-turbo à propulsion gaz naturel et essence développant 550 ch et affichant un couple de 750 Nm. Elle dispose des pneus Pilot Sport PS2 de Michelin permettant de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2. Elle abat le 0-100 km/h en 3,7 secondes et le 0-200 km/h en 11 secondes. Sa vitesse maximale est de 331 km/h. Voici donc un bolide moins polluant : un exemple à suivre dans le sport automobile !

Spyker C8 Aileron :






La Spyker C8 Aileron se distingue de la C8 en premier lieu par plusieurs carctéristiques esthétiques : bouclier avant plus large, capot revu avec une large prise d'air en U, nouveaux optiques avant avec feux Xenon et clignotants à LED. Egalement au programme, de magnifiques jantes évoquant une hélice au diamètre de 19 pouces. L'habitacle de très belle facture conjugue le cuir surpiqué et l'aluminium brossé, et tous les détails sont très soignés à l'image du levier de vitesse levier de vitesse spectaculaire.

Avec un empattement allongé de 15 cm, la C8 Aileron bénéficie d'une habitabilité optimisée, mais également de la possibilité de bénéficier d'une transmission automatique. Sur le chapitre dynamique, les voies avant et arrière ont été élargies et des disques de freins AP Racing en carbone céramique font leur apparition.

La C8 Aileron bénéficie d'un moteur V8 4.2 l d'origine Audi disposé en position centrale et développant 400 ch et 480 Nm de couple, une valeur inchangée par rapport à la C8 ; il est accouplé à une boite de vitesses Getrag manuelle six rapports ou à une boite automatique ZF. Réalisés en aluminium, les panneaux de carrosserie permettent de limiter le poids à 1 400 kg. Le 0 à 100 km/h est ainsi effectué en 4.5 s et la vitesse maxi tutoie les 300 km/h.

Le châssis se veut rigide et ultra-léger, c'est pourquoi il est composé de panneaux de carrosserie en aluminium réétudier par les ingénieur Spyker pour résister davantage à la torsion sans prendre le moindre kilogramme superflu.

Tarifs : 189 990 euros, plus 6 000 euros pour bénéficier de la boîte automatique.


Spyker C8 Laviolette LM85 :






Spyker vient attiser le mal d’exclusivité des collectionneurs fortunés. Rares seront les acquéreurs potentiels de la supersportive néerlandaise à pouvoir accéder à cette production quasi-ésotérique. Vingt-quatre, pas un de plus…

Fidèle à son habitude de confidentialité, Spyker propose une série limitée inspirée des C8 Laviolette GT2R engagées aux 24 h du Mans. Principale caractéristique, cette LM 85 ( en référence au numéro des Spyker de course ) en reprend la structure de châssis en aluminium et les freins AP Racing 6 pistons. Avec la teinte spéciale orange et grise, ce seront les seuls éléments spécifiques à cette édition ultra-élitiste. Notons que le différentiel à glissement limité Drexler est ici fourni de série.

Petit rappel sur l’ADN de la Spyker C8 : pour motoriser sa supercar, l’artisan néerlandais a été faire ses courses chez Audi. C’est donc le V8 4,2 litres bien connu sous le capot des RS4 et S5 ( entre autres ) qui officie dans une définition de 400 ch, associé à une boîte manuelle 6 rapports. Amplement suffisant pour expédier les 1275 kg d’aluminium de 0 à 100 km/h en 4,5 s, et pointer à 300 km/h dans les Hunaudières. Des performances similaires à la C8 Laviolette classique, contrairement à certaines rumeurs qui annonçaient, il y a quelques mois, une puissance en nette hausse. Concernant l’habitacle, on retrouve la même ambiance néo-rétro débauchée, faite d’alu bouchonné et de cuir capitonné.

Mais alors, quels seront les privilèges des vingt-quatre acquéreurs de cette C8 LM 85 ? Peu de choses, au final : l’heureux élu se verra offrir une montre gravée du numéro de châssis et pourra accéder aux paddocks de l’épreuve mancelle lors de la prochaine édition. C’est aussi cela, le raffinement poussé à l’extrême. Faire de peu de choses un motif d’exception… Pour le prix, l’inconnue subsiste mais nul doute que les 200 000 € de la « simple » Spyker C8 seront allègrement franchis.


Tata Indica Vista EV :





La Tata Indica est une petite voiture très populaire en Inde. Une fierté nationale même ! Et pour cause, elle fut le premier véhicule de masse pensé pour le sous-continent indien. Toujours produite, la première génération est maintenant épaulée par l'Indica Vista au design modernisé et présentée à Genève dans une déclinaison électrique.

Avec l'Indica Vista EV, Tata Motors fait appel à de nouvelles batteries polymères lithium-ion qui bénéficient d'une densité énergétique supérieure aux batteries conventionnelles.

La Tata Indica Vista EV capable de transporter quatre personnes, bénéficie pour l'instant d'une autonomie théorique pouvant aller jusqu'à 200 km et d'une accélération de 0 à 60 km/h en moins de 10 secondes.

Cette étude de citadine électrique indienne fait actuellement l'objet d'essais intensifs en Europe. Elle devrait être produite en association avec Miljo Grenland/Innovasjon, société basée en Norvège.


Volkswaggen Golf VI Plus :




La Golf VI Plus BlueMotion reçoit le système Stop&Start qu’elle partage en réalité avec la dernière Passat BlueMotion. Sans surprises elle reçoit un traitement similaire avec des rapports de boîtes (3,4 et 5) allongés, des pneus à basse friction mais bénéficie du système de freinage régénératif et d’une hauteur de caisse abaissée de 15 mm.

Selon VW, cela lui permet d’afficher une consommation moyenne de 4,3 l/100 km, soit 114 g/km de CO2 émis en cycle d’homologation mixte. Dans le passé la Golf V Plus BlueMotion (1.9 TDI 105 ch) se contentait d’une consommation moyenne de 4,8 l/100 km, soit 127 g/km de CO2 émis en cycle d’homologation mixte.


Volkswaggen Golf VI GTi :




L'auto a déjà été présentée au Mondial sous forme d'un show-car plus pré-série que vraiment concept, elle est de retour à Genève dans sa version définitive puisqu'elle sera commercialisée au printemps.

Cette Golf VI GTi ne choquera personne extérieurement. Toutefois, elle devrait procurer quelques bonnes sensations avec son 2.0l TSi de 210 ch et 280 Nm de couple dès 1800 tr/mn. Le 0 à 100 km/h est expédié en 6.9s, la v-max est de 240 km/h alors que le train avant sera aidé par un différentiel électronique à glissement limité XDS pour offrir un comportement sans reproche. Abaissée de 22 mm, la caisse est suspendue grâce à des éléments totalement retravaillés et le DCC (Controle Chassis adaptatif) ne sera qu'une option.

Weber Sportscars Faster One :








Weber Sportcars, constructeur suisse, a conçu une perle de vitesse. Pas besoin d’écrire des fioritures pour évoquer cette bombe sur roues. La Faster One parle d’elle-même : 420 km/h en vitesse de pointe.

La rumeur court qu’elle serait la voiture la plus rapide du monde à circuler sur route. Ce qui est sûr, c’est qu’elle galope avec ses 900 chevaux. Elle est pourvue d’un V8 7 litres, alimenté par deux turbos, qui lui permettent d’atteindre les 100km, en attention…2.5 secondes, les 300 en 16.2 secondes, digne d’une F1.

Cette puissance contrecarre avec son poids léger de 1.100 kg. Elle a été un défi de calculs et de technologies pour les ingénieurs suisses de Weber Sportcars qui ont développé un aérodynamisme très particulier pour cette voiture, si on peut encore la nommer ainsi.

De formes lisses, couleur bleu Klein. À l’intérieur, tout est conçu pour que le pilote soit le maître à bord, sans effort, avec de nombreuses commandes accessibles depuis le volant. C’est à se demander s’il ne faudrait pas un manuel d’utilisation pour contrôler la Fast One.

Pour se procurer cette bombe suisse, il faudra compter 993 000 €.


Zagato Perana Z-One :





Genève est chaque année l'occasion pour les grands carrossiers et studios de design de rivaliser d'ingéniosité. Au travers de concept-cars, de modèles de série transformés ou du lancement de voitures exclusives et produites en petit nombre. La célèbre maison milanaise Zagato s'associe cette année à un constructeur...sud africain ! La Perana Z-One, c'est son nom, n'est pas dénuée de charme.

Sricte deux places, la supercar du nouveau manufacturier Perana Performance Group flatte la rétine. Zagato habitué à travailler pour Alfa Romeo, Aston Martin, Bentley, Ferrari ou Maserati, nous dévoile une jolie GT. Il semble d'ailleurs que le carrossier lombard soit plus habile dans la création de modèles originaux que dans ses conversions, parfois maladroites, de coupés sportifs déjà existants.

Les lignes de la Perana Z-One sont plutôt réussies avec le parti pris d'un porte-à-faux avant très prononcé, agrémenté de prises d'air stylisées et d'un carénage vraiment innovant, notamment sur les boucliers. Avouons tout de même que la Perana Z-One révèle, ça et là, des airs de la Diatto Ottovu, présentée également à Genève par Zagato mais en 2007.

Sous le capot, vous trouverez le V8 6.2 LS3 de General Motors, d'ordinaire monté à bord de la Corvette. Fort de 440 ch, il autorise un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes.

Si vous craquez déjà pour cette belle italo-springbok dont la fabrication devrait bientôt débuter en Afrique australe, sachez qu'elle ne sera produite qu'à 999 exemplaires. Ne vous plaignez pas car d'ordinaire les voitures dessinées par Zagato sont limitées à 99 exemplaires ! Son prix sur le Vieux Continent devrait être compris entre 50 et 90 000 euros même si la rareté de cette belle œuvre devrait plutôt faire pencher la balance vers la marge supérieure.


Et voilà on arrive à la fin, tout les modèles ne sont pas présenté, mais la grande majorité des Nouveautés ont été présenté dans ce post!
Et voilà comment on visite un stand tranquillement de chez soi...

Merci une nouvelle fois pour ton travail énorme.

Continue comme cela.